Après 25 ans dans l’ombre des autres, Gilb’R annonce son premier solo

Gilbert Cohen et les années 90, Gilbert Cohen produit les albums de Joakim et Zombie Zombie, Gilbert Cohen à la plage, Gilbert Cohen part en retraite à Amsterdam… si vous avez aimé les épisodes précédents de la série nommée Versatile, il y a de fortes chances pour vous aimiez son premier album solo, sous son nom de scène Gilb’R. Ca s’appelle « On danse comme des fous » et c’est le plus beau des pieds de nez aux tests PCR. 
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ZOMBIE ZOMBIE
Loubia Hamra OST

Il y a deux genres de bande son. Celles qu’on appelle, en Anglais, les « original soundtrack » et qui sont donc, comme leur nom l’indique, composées spécialement pour un film. Et les autres, qui ne sont finalement que des compiles de chansons que le réalisateur aiment bien, comme chez Tarantino. Plus abordables en dehors du film que les bandes son originales, on ne va pas se mentir, elles s’avèrent beaucoup plus chiantes à écouter sans les images qui vont avec.
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JOAKIM
Nothing Gold

Après dix ans à se faire tailler le portrait comme une version miniature de James Murphy par tous les nez creux incapables d’entendre dans l’innovation française autre chose qu’un copier-coller, Joakim refait surface à l’exact moment où le poupon new-yorkais raccroche les gants. Simple coïncidence ou parabole pour conclure que c’est la fin des années 2000 et qu’il va falloir changer de paire de pompes pour briller sur les parquets ? Et avec ça, je vous sers quoi, vous reprendrez bien un peu de poncif pour la route ? Arrêtons là. La grande différence, après dix ans à tourner des boutons dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, c’est que Joakim est devenu vieux, que ses morceaux sont désormais reconnaissables entre mille et que l’effet de surprise semble aussi fané qu’un remix de Daft Punk is playing at my house en 2011. Pour lui comme pour les autres, plus rien ne brille vraiment et l’excitation s’est transformée en silence de plomb. Nothing gold, donc.
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LE « PARIS » DE NICOLAS KER
L’attrape Ker, « In crowded subways »

A ceux qui parfois me demandent quelle fut l’interview la plus pénible de ma courte carrière, j’oppose toujours les cinq secondes d’hésitation usuelle puis la réponse, invariablement, reste la même: « juillet 2007, Poni Hoax à la Flèche d’or». Deux heures de vortex avec un chanteur illuminé – Nicolas Ker, donc – en guise d’étoile noire, qui mangeait l’intervieweur puis recrachait les mots comme des dents cassées. Une rouste, une leçon plutôt, qui resterait gravée: on ne rencontre jamais vraiment Nicolas Ker, non monsieur, c’est lui qui vous attrape. A l’occasion de la sortie d’In Crowded Subways, le nouvel EP de Paris, son groupe unidimensionnel mais cosmique, round 2 avec un crooner qui ne prend jamais de gants.
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