Quiconque a vu les Twin Towers tomber en septembre 2001 peut témoigner de la beauté morbide du suicide en direct et du besoin de repasser en boucle la séquence pour mesurer l’instant
Pourtant de prime abord c’est un peu rugueux. On dirait même que ça colle à la langue, française en l’occurrence, puisque ce nouveau projet – évidemment pas commercial – de Mendelson vise
Tout commence par Requiem et s’achève par Adieu. Dans l’intervalle, huit autres titres déroulent méticuleusement les raisons d’un naufrage psychiatrique, comme une longue lettre de suicide social et artistique. L’auteur commence par
« J’écris à propos de choses que je n’ai pas vécues, qui n’ont jamais été, et ne peuvent en aucun cas exister. » Lucien de Samosate (Histoire vraie) 21 mars 2014 À
J’ai rencontré Mendelson sur le parvis d’un théâtre à Boulogne Billancourt, son lieu de travail. Je l’avais déjà croisé sur la scène de L’Olympic café. Ce fut pour moi un orgasme musical
Sinon j’avais une image à base d’étoile filante ; quand tu crois la voir, elle est déjà loin, et éteinte. L’anniversaire d’un monde qu’on croyait disparu tant son silence médiatique est retentissant.