Marie Davidson : « En tant qu’artiste, on devient des produits marketing »

Avec son Renegade Breakdown, la Canadienne Marie Davidson (également moitié du groupe Essaie Pas) a signé l’un des disques les plus couillus de 2020, loin des disques utilisant le féminisme comme cache-misère ou simple argument marketing. Alors qu’elle foule enfin les terres européennes pour une série de dates dans le monde d’après, ça valait au moins une entrevue téléphonique avec celle qui refuse les diktats du monde de la nuit, de l’industrie macho et du bon goût imposé. Un peu comme si LCD Soundsystem et Mylène Farmer avaient tenté d’accoucher d’un disque sur la banquette poisseuse d’un club en train de fermer. Allô Marie, comment ça va dans ta cabane au Canada ?
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Je n’ai besoin de personne en Marie Davidson

Avec son cinquième album, « Renegade Breakdown », la Canadienne Marie Davidson semble être arrivée au sommet de son art ; rappelant aux uns qu’il est inutile d’être un homme pour penser une musique synthétique ambitieuse, aux autres que se revendiquer femme ne suffit pas toujours à s’imposer entre deux paires de testicules. Au centre de ce débat, une énorme boule de feu dévale sur le dancefloor et c’est l’une des plus belles jouissances de cette rentrée sans orgasme.
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