Le groupe originaire de Caen a sorti en décembre 2021 un EP de quatre titres qui explore la pop sixties et seventies sous plusieurs angles pour mieux imaginer celle de demain. Ouais.

Écrire sur la musique n’a souvent aucun sens. Et parfois, expliquer pourquoi tel disque est bien, ou pourquoi il mérite 35 minutes de votre attention alors que l’on pourrait scroller sur Instagram sans penser à rien pour mettre son cerveau en pause, est un exercice aussi compliqué que nécessaire.

Sur ce nouvel EP intitulé « Maschere », et qui sort trois ans après un premier album alléchant, le groupe de Caen formé par Vincent Condominas, Michael Roth, Baptiste Poirier Rossi, Nicolas Marsanne et Charles-Antoine Hurel continue d’inspecter les recoins de la pop musique. Ils font coucou aux Beach Boys (The Monk’s Monkey Mask) et à Amen Dunes (Self Interest), puis passent boire le café chez Kevin Ayers (pour le côté enfantin) et enfin la Suze avec Faust (pour l’aspect plus minimaliste) histoire de terminer ce menu en quatre étapes sur une note agréable, presque douce. Bon, Makeshift reste un Ovni qui a environ 50 années de retard. Mais la façon dont le groupe s’approprie les codes de la pop sixties pour délivrer, avec subtilité, celle d’aujourd’hui, est assez plaisante pour qu’on s’y attarde plusieurs longues minutes.

L’EP « Maschere » de Makeshift s’écoute juste ici.

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