C’est à peu près aussi moite qu’un Giallo avec des vampires tourné en Équateur par un jour de pluie. La pochette, telle un yaourt au Bifidus actif 0% matière grasse, raconte déjà une partie de l’histoire : une fille mal dans sa peau va tomber dans un traquenard mêlant loups-garou, monstres italiens échappés d’un film de Dario Argento et autres recalés consanguins de Faites entrer l’accusé ; et comme avec tous les synopsis du genre, ça va se terminer avec du sang partout dans la cuisine ; bref une musique hyper chiante à nettoyer.
Rajoutons que Dollkraut (« poupée kraut » en François Fillon dans le texte) n’en est pas à son coup d’essai, qu’il y a toujours un synthé qui traine quelque part pour rappeler que ces Hollandais auraient pu composer l’hymne de l’église satanique d’Anton Lavey s’ils n’avaient pas échangé un crucifix contre une batterie païenne, et que « Holy Ghost People », leur deuxième album à paraître, est un condensé de tout ce qu’on a pu aimer chez Zombie Zombie, Exploded View et Beak.
Évidemment, si tout va bien dans votre couple et que vous êtes à jour de vos cotisations sociales, que vous avez déjà planifié vos vacances pour cet été en Italie et que vous avez récemment réécouté Interpol sans pouffer de rire, peu de chances que Dollkraut vous chatouille l’entrejambe. Rajoutons, au cas où, que ces gros déconneurs ont composé une chanson hommage à Fukushima sur fond de boite à rythmes. Et que c’est vachement bien. Comme tout le reste. Enfin tu vois, quoi.
Et si tu vois pas, toutes proportions gardées, suicide-toi.
Dischi Autunno / !K7 in April
https://dollkraut.bandcamp.com/
3 commentaires
Mets a Bas, Beta,
sheena is a ching ching song