Le groupe toulousain vient de sortir « Facing Death », un deuxième album qui, si vous ne le saviez pas encore, montre que les Américains n’ont pas le monopole du rock garage.

Faisons comme Cathedrale et entrons directement dans le vif du sujet. Sur « Facing Death », tout se mélange et ce joyeux bordel fonctionne comme un puzzle où on s’amuserait à recoller les pièces au fil de l’écoute. Une sorte de madeleine de Proust assez bien cuite pour qu’elle ne nous laisse pas un goût amer dans la bouche.

Cathédrale fait le pont entre l’Amérique et la Grande-Bretagne. Autant d’allers-retours Los-Angeles-Manchester qu’il est possible de faire en dix morceaux sans souffrir du décalage horaire. Car si les quatre garçons de Cathedrale ne savent pas vraiment où poser leurs valises, ils permettent au moins, à l’écoute, de ne pas de se sédentariser.

Plus pop que son prédécesseur, « Facing Death » garde un côté frénétique sans tomber dans le faux rock (du style The Vaccines ou Foals) et offre quelques beaux moments entre surf rock californien, (Games, I Don’t Like My Shadow) une reprise de Parquet Courts (enfin, tout comme avec Facing Death) et du punk anglais style Buzzcocks. Mais au final, ce sont les influences américaines qui finissent par prendre le dessus. Après tout, le soleil de la côte Ouest est plus attrayant que la morosité grisâtre du nord de l’Angleterre. 

« Facing Death » de Cathedrale est disponible sur Howlin Banana par là.

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