Au quatrième top, la Terre explosera. Selon les scientifiques derrière l’horloge de l’apocalypse, créée en 1947 pour introduire le tic tac menant à la fin de l’Humanité, ne restent que 100 secondes avant l’explosion finale. Si le décompte est évidemment purement théorique, il permet néanmoins de visualiser très clairement le temps qu’il nous reste pour écouter le nouvel album de Koudlam, intitulé « Precipice Fantasy » (part I) », miraculeusement annoncé pour 2022, après 7 longues années d’absence.
Histoire de ne pas trop plomber l’ambiance pendant que vous mangez des chips devant votre écran pyramidal, rajoutons que le dernier album de Koudlam remonte à 2015, et que plusieurs associations de consommateurs s’étaient depuis montées entre Paris et Teotihuacan pour demander des nouvelles de celui qui pourrait facilement être comparé à Mirwais pour sa capacité à disparaitre, très loin du temps court et immédiat imposé par l’horloge internet.
Après 7 années de silence, peut-être occupé à contempler le monde qui s’écroule, Koudlam est donc de retour comme un Saint Jean cyborg avec « Precipice Fantasy » (part I) », dont on imagine facilement qu’il est le premier volet d’une série post-apo à la Blade Runner. En attendant la descente sur terre, le label Pan European en profite très intelligemment pour rééditer le premier album de Koudlam, publié incognito en 2006 sous le nom bien trouvé de “Nowhere”? Les historiens trouveront là les premières briques des cités incas jetées plus tard sur « Goodbye » ou « Alcoholic’s hymns », comme un chainon manquant entre Aphex Twin et l’électronique poisseuse des années 2000.
L’album s’écoute ci-dessous avec 2 clips en bonus, et plus que jamais, on se dit que Koudlam est l’homme de la situation pour imaginer la bande-son de l’effondrement. Voilà, c’est tout, vous pouvez reprendre une vie normale et aller liker des phoques sur Instagram.
3 commentaires
vive les ‘martyrs’
le pouvoir de la Naze Däk ?
Koudlam ne viendra jamais chez nous, j’irai a son encontre quoi que dieu decide.