Avec un nom pareil, il était écrit que la nouvelle signature de chez Castle Face, label de Thee Oh Sees, resterait caché derrière le côté obscur de la lune. C’est d’ailleurs à peu de mots près le titre de son incroyable deuxième album paru cette année, fusion glam-baroque des univers de Brian Eno, Gary Numan, Chrome ou encore T-Rex. Déflagration à paillettes en écoute immédiate avant son passage à Paris le 7 juin avec James Pants et SVPER.

Comme le rappellent nos collègues de Mowno, Jack Name est quelqu’un de bien entouré : proche de White Fence (qu’il a accompagné en tournée) et pote de John Dwyer (qui l’a signé sur son label Castle Face), Jack a non seulement un bel avenir devant lui mais il est aussi l’auteur de l’un des disques les plus ambitieux de ce début d’année, « Weird Moons ».

L’histoire farfelue, vous la voulez ? Rien de moins qu’un concept album autour des Shadows, une bande de loups garous expédiés sur la planète Jupiter qui, grâce à ses 67 lunes, change la forme des bestioles selon l’astre qui est le plus proche d’eux. Okay, franchement barré. Les chansons le sont autant, rappelant au passage les meilleurs épisodes pop de Brian Eno du temps où il avait tripotait encore des boutons chez Roxy Music, voire de Can péride Air et Cosmos. Pas vraiment garage, 100% chelou, gavé de synthés ras la gueule, ce n’est pas franchement du rock garage à la con, c’est juste un chef d’œuvre.

Jack Name // Weird Moons // Castle Face (Differ-Ant)
En concert à la Maroquinerie le dimanche 7 juin avec James Pants et SVPER

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