Zombie Zombie revisitant Carpenter, quoi de plus normal ? Leur nom, le clip de Driving This Road Until Deaths Sets You Free façon GI Joe meet The Thing, les sons, l’AT-MOS-PHEREEEE coco, y avait pas de quoi se griffer les seins © (Laurent Chalumeau), s’offrir une suée et faire des grands « whaouh ! » avec haussements de sourcil de rigueur. On était dans la logique des choses, genre les zombies se nourrissent de cerveaux, les vampires craignent l’ail et les oiseaux se cachent pour se nourrir. Bon. La transition et les arguments me manquant pour plaider la cause d’Etienne Jaumet et Cosmic Neman, qui viennent pourtant de claquer un sacré bon disque, voici plutôt un quizz ; plus ou moins en rapport avec la galette.

« The more things change, the more they stay the same ». Snake Plissken

Imminent danger, portes mal refermées, zombies allant par deux, pour le Myers et pour le pire, John et Carpenter, main theme et mêmes thèmes, vie double cheese, sirènes du poste et t’as pas un clop, banquise bancale, Thing et fingers sur le clavier. Cover sur le fil, analogique et grésillements, claviers stridents et dents striées mâchouillant tes oreilles avant de t’achever.

Zombie Zombie revisitant Carpenter, quoi de plus normal ? Leur nom, le clip de Driving This Road Until Deaths Sets You Free façon GI Joe meet The Thing, les sons, l’AT-MOS-PHEREEEE coco, y avait pas de quoi se griffer les seins © (Laurent Chalumeau), s’offrir une suée et faire des grands « whaouh ! » avec haussements de sourcil de rigueur. On était dans la logique des choses, genre les zombies se nourrissent de cerveaux, les vampires craignent l’ail et les oiseaux se cachent pour se nourrir. Bon. La transition et les arguments me manquant pour plaider la cause d’Etienne Jaumet et Cosmic Neman, qui viennent pourtant de claquer un sacré bon disque, voici plutôt un quizz ; plus ou moins en rapport avec la galette.

Parce que c’est bientôt la fin de l’été et qu’à Gonzaï, on tient à l’enterrer dignement, parce que le Predators estival ne risquait pas de remonter le niveau, parce que quelques citations piochées ici et là vous arracheront (à la tenaille) peut-être un sourire, avant de retourner au bureau ; parce que « ce qu’on ne comprend pas, on peut lui faire dire n’importe quoi. » Qui a dit ?

« La menace est plus forte que l’exécution. »

  1. Alfred Hitchcock
  2. Bobby Fischer
  3. Michael Myers

« Sortez cover. »

  1. John Carpenter, à Etienne Jaumet et Cosmic Neman.
  2. James Wood à ses troupes, en ouverture de « Vampires ».
  3. Le chef des GI Joe à ses troupes, juste avant le tournage du clip de Driving This Road Until Deaths Sets You Free.

« Si j’avais su, j’aurais rajouté une batterie. »

  1. John Carpenter, trop lâché par les producteurs pour acheter autre chose qu’un synthé.
  2. Angelo Badalamenti.
  3. Ringo Starr.

« Ah bah oui, moi j’croyais qu’il suffisait d’appuyer sur un bouton pour faire un tube »

  1. Xavier de Rosnay.
  2. Pedro Winter.
  3. Gaspard Augé.

« Oh moi vous savez, la politique au cinéma… »

  1. Le cuirassé Potemkine.
  2. Goebbels.
  3. Luc Besson.

« Vous allez tous mourir. »

  1. Un Dj zélé ayant lu Glamorama de travers, à l’adresse d’un dancefloor rempli de chemises à carreau, un samedi soir quelconque du côté d’Ibiza.
  2. Un mandarin avec de longues griffes.
  3. Mail groupé du réd-chef envoyé depuis son I-pad, après s’être aperçu que l’équipe lui avait offert une tente quechua en vue de l’été prochain.

« Gromph ! Yarch ! Beuhahhhhh ! »

  1. Un truc informe sorti du ventre d’un chien, de la neige au bout de ce qui pourrait être son museau.
  2. Etienne Jaumet à Cosmic Neman, après une crescendo particulièrement réussi.
  3. Votre serviteur faisant des grimaces à son écran, les oreilles mâchouillées par ce qui sort de ses enceintes.

« T’ain ! C’est dingue tout ce brouillard d’un coup »

  1. Un spectateur idiot qui ne sait pas qu’aux concerts, parfois, des machines envoient de la fumée.
  2. Ma concierge.
  3. Ma concierge arrivée dieu sait comment au concert de Zombie Zombie.

Voilà, l’été touche à sa fin. Sur les plages, les bungalows redeviennent vides, quelque part dans un multiplexe, les derniers seaux de pop-corn sont ramassés par un étudiant en cinéma qui paye ses études en supportant les cris des enfants de vacanciers, les autoroutes vont se remplir, le fondu au noir aoûtien ressemble à celui de l’année dernière et certains calculent déjà leurs allocations-rentrée. Sur les quais de gare, les TGV dévorent mille touristes rougis par le soleil ; de loin, on dirait une cohorte de zombies. Partout le même rythme, le même tempo pour tous : et ça n’est pas deux freaks payant leur loyer en faisant de la musique qui vont venir tout bouleverser. A moins que, à moins que. Que quelqu’un se décide à faire un pas de côté, juste un seul.

En attendant, plus les choses changent, plus elles sont toujours les mêmes.

Zombie Zombie // Plays John Carpenter // Versatile (Sortie septembre, à voir également en live à la rentrée)
http://www.myspace.com/therealzombiezombie

4 commentaires

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