Jusque là, personne n’avait réussi à les attraper complètement. Entendre : n’avait réussi à leur faire enregistrer un disque complet. Deux maxis chez Correspondant (le label de Jennifer Cardini), deux autres chez Evrlst et Astro Lab, tous pressés à quelques centaines d’exemplaires, tous sold out. Depuis, les membres de Vox Low semblent s’être ouvert au grand capital ; pas celui du tiroir caisse, non, mais celui du collectif (ils sont 4 maintenant) et des longs formats. Cette fois le patron de l’hôtel s’appelle Born Bad et la table de réception est un immense banquet de 9 morceaux où l’on a envie, dès la première écoute, de tout foutre par terre pour monter dessus.
Vox Low ne rime pas pour autant avec Vox Populi. Sur leur premier album de plus de 20 minutes douche comprise, vous trouverez les fantômes de tellement de groupes transgenres ayant réussi à marier l’esprit rock au dancefloor que vous devriez, si tout se passe bien, avoir envie de rendre votre petit déjeuner puis de bruler à la Fnac la plus proche tous les faux disques actuels d’électro pour open space insonorisés.
On n’en dit pas plus pour l’instant. La double victoire de Vox Low, au delà du fait que pour paraphraser Johnny « cet album il est terrible », c’est que la trajectoire du groupe est un modèle à suivre pour les plus jeunes : manger des cailloux pendant 10 ans (feu Think Twice, leur premier projet passé sous les radars), affuter ses couteaux dans le placard en attendant les douze coups de minuits et, à l’approche de la quarantaine, torcher un album à la pochette clin d’œil au « Animals » de Pink Floyd, avec une musique qui n’a pourtant rien à voir.
Amis clubbers de tous les pays, réveillez-vous.
« Vox Low », sortie le 2 février chez Born Bad
http://shop.bornbadrecords.net/album/s-t-7
4 commentaires
clien d’œil perçé, c lu dans les bio? & le wiiiiiiizzzztiti il a pas fini de se plaindre, quel âge il a ?
vulgaire hangar @ grains de banlieu, pourrave.
en fait, je crois que La Lèche! beurk!atout a fait raison;
la souterraine, Brn Bd, le tRuc méca,666, S.T.O.P.! les copains merdoilions: