C’est dans ce contexte chaotique que le petit Luca Retraite a grandi. Une violente agression par des vegans «salcifis-fist» pourrait être à l’origine du nom de scène, de ce «roi de la quenelle au brochet mélomane», ou cas d’école Freudien (tout dépend du point de vue, restons français).
Son deuxième album; « 333, Mi Homme, Mi Bête », aussi hybride et mythique qu’un juif-arabe, produit par le label Teenage Menopause, a certes, de quoi déconcerter, mais s’adapte aussi à toutes les folles soirées. Des nappes mélodiques épurées et basiques au synthé, une rythmique molle et régulière et un timbre de voix fade et calqué caractérisent cet album tout-terrain, le tout encadré par des textes d’une gaîté profonde. Il saura en outre parfaitement s’adapter à l’ambiance d’une euthanasie suisse, d’un brunch dominical pluvieux au bord du périph, ou encore à la combinaison physique d’une gastro et de menstrues. La problématique métaphysique «il est où l’bonheur, il est où?!» s’impose alors comme un fil conducteur.
Soutenons Ventre de Biche. Soyez mignons. Achetez l’album. Le petit Luca a dû claquer l’intégralité de son PEL en séances de psy. A noter qu’après un down émotionnel, la roue tourne, et le up ne se fait pas forcément au bout d’une corde. Bon rétablissement.
Ventre de Biche // 333, Mi Homme, Mi Bête // Teenage Menopause
https://teenagemenopause.bandcamp.com/album/333-mi-homme-mi-b-te
2 commentaires
c l’autotune, les cervidés sont en RUT