ROLLING STONES AU STADE DE FRANCE
Jagger : 1. Richards : 0

Il manquait un ingrédient, vendredi soir, au concert des Rolling Stones, mais difficile de déterminer lequel. Lorsque j’aperçois leurs frêles silhouettes au fond de la scène, quelques secondes avant leur entrée, je n’éprouve curieusement aucun frisson. L’impression de regarder quatre gars qui s’apprêtent à faire leur boulot, et non accomplir une tâche héroïque, du genre : sauver le rock’n’roll. Le rockänroll (comme l’orthographiait Daniel Darc) est mort et enterré et ne ressuscitera pas ce soir.