AUTEURS ET PORNO
La possibilité d’une idylle
Pendant que B. Root passe son temps à se plaindre de la crise du X, le cinéma traditionnel trempe un doigt dans le genre, hésite, fait sa mijaurée, se penche… jusqu’à tomber dans la marmite ? On pourrait croire d’abord que le mainstream (le tradi) zieute l’underground (le porno), alors que c’est logiquement l’inverse qui devrait se produire et qui se produit dans la plupart des cas. Mais à la différence de la musique, le niveau d’exigence et de qualité se trouve bien évidemment du côté institutionnel : vous en avez vu beaucoup des pornos « de qualité », esthétiques, de vrais bons films et pas juste des machines à faire jouir ?