C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures confitures. Le soulman anglais James Hunter est ce genre de musicien, de ceux qui ne renieront par leur ampli à lampes pour un studio digital. On le retrouve avec plaisir en disque vedette dans cette émission accompagné de néohype rockeur - Hanni El Katib, des renégats de The Oblivians, des grecs de l'écurie Slovenly records et d'un échantillon du label OFF records

Et si le rock se résumait à une histoire d’intégrité ou de flair, à savoir être au bon endroit au bon moment ? Aujourd’hui les modes musicales sont malmenées et la vérité d’hier sera l’erreur de demain. La meilleure manière de rester dans le vent est peut-être l’immobilisme. Le soulman anglais James Hunter continue chaque matin de dresser à la gomina une banane impeccable, d’enfiler des costumes rutilants quoiqu’un peu rococo tout en prenant le chemin d’un studio londonien interdit aux consoles numériques.
L’homme qui a été dans l’ombre des plus grands de la soul (Etta James, Aretha Franklin) sort de l’ombre pendant l’avènement de Daft Punk. L’intégrité ne peut pas se poser lorsque les groupes (Bazzoka et Acid Baby Jesus) viennent de Grèce tant la sauvagerie est de mise dans un pays à l’agonie. L’intégrité n’est pas en jeu avec des micros labels tel que OFF ! Records ou Slovenly Records. Welcome to the world, this is rock à la casbah.

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