Qui mettra le doigt sur ce qui dérape aujourd'hui ? Plus personne n'est à sa place. Les banquiers nous assurent contre les risques qu'ils nous font prendre, les médias se résument à des espaces publicitaires vendus au plus offrant, le peuple est pris en otage et, syndrome de Stockholm oblige, il écoute en masse Lady GaGa. Réduits à danser le Copé-décalé, sorte de danse populiste qui donne l'air con, nous n'en pouvons plus. Notre part de cerveau disponible se révolte et refuse que la world music se résume à Michel Telò, le rap à Sexion d'Assaut ou le rock à Shaka Ponk et Dionysos.

Cette semaine, Rock à la Casbah a déterré le nouvel album de Japanther, « Skuffed Up My Huffy », pour le mettre sur la place centrale de la cheminée. Un album gueule de bois, où tout est crade, inachevé et enfermé dans l’immédiat. Les titres de Japanther transcendent le registre fun du punk rock pour y inclure cet arrière-goût de défaite. Comme une bonne bouteille, Japanther vous fait sauter au plafond avant de vaciller dans un état de semi-conscience léthargique. Mais les esprits sont encore vifs dans cette émission, on s’attarde d’ailleurs sur un focus affiné sur trois labels : Hozac, Damaged Goods et Jeektune Records. Trois labels, trois uppercuts : un coup de poing, un coup de blues et un coup de trique pour finir. À consommer avec un Doliprane.

rock à la casbah # 67 – Free podcast

No use to be dark to be Rock’n’Roll by rockalacasbah

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