En Californie, le soleil et la weed font encore naître des groupes qui s'aventurent dans le psyche,le garage spatial et les chansons d'amour de plus en plus tordues. Là bas, en rentrant de la plage, les jeunes défroqués vont se caler dans leurs garages et brancher les guitares entre les cuisses de jolies filles en mini shorts assises sur les amplis.

Dans le garage, la vie reste fun, on s’accorde avec les copains, les minettes échangent entre elles les nouvelles des réseaux sociaux depuis leurs téléphones. Mais pendant ce temps là, de l’autre coté du continent il y en a encore qui marchent sous la pluie. Les épaules retroussés et le regard tendu, ils accélèrent le pas dans les rues de Londres. Le fun existe ici aussi, mais il est peu être moins salé, qui sait. Au Dirty Water Club à Londres beaucoup de groupes montent sur scène, notamment Johnny Throttle. Ils font parti de ce pourcentage propre à chaque génération marquée au fer humide du British style. Cette communauté, qui, même sans avoir été là, ne se remet pas de la génération 77.
Il sera question de ces groupes cette semaine, du moins en partie. S’ils peuvent serrer le cœur de certaines personnes qui ne voient en eux que des nostalgiques incurables, ils demeurent cependant les anti-héros dont on a besoin. Imaginons Richard Hell toujours aussi,jeune, il gueulerait peut être encore « I Belong to the Blank Generation » car en ces temps mes amis, seuls les vrais paumés sont encore libres de se couvrir de ridicule. Notre époque craint, serrez les dents.

rock à la casbah #38 – podcast ici

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