31 octobre 2011

ROCK A LA CASBAH #25
From Mark Sultan to Ty Segall

Angelot né de la scène de la côte Californienne, le nourrisson prodige amuse tel le jeune Sartre sur  ses premiers écrits. On commence à moins rigoler quand on se prend le titre Girlfriend dans la gueule, et le visage pâlit devant l’interminable liste de side projects de ce petit blondinet que nous trouvions, à l’époque, juste mignon. Plutôt que de débattre sur la place, méritée ou non, de Ty Segall dans les résultats Google, la Casbah profite d’une rencontre en juin dernier pour laisser la parole à l’adulescent, à sa sortie d’un show face à des bikers.

Au programme, un portrait représentatif de la nouvelle vague garage : sorti de ses études d’art, Ty Segall publie au grand jour les notes de son journal intime préféré, une guitare posée contre le bord de son lit. Peu assumé et certainement un peu timide, le compositeur qui n’était pas destiné à la route explique pourquoi on joue du garage à l’époque des surproductions, et comment on fuit rapidement cette image. Un regard introspectif qui nous aidera à mieux comprendre ce nouvel album perturbant, Goodbye Bread. Rassurez-vous, l’émission suivante n’est pas une psychanalyse de l’artiste, c’est pourquoi on n’hésitera pas à insister sur la sortie du double album Whatever I want/ Whenever I want de Mark Sultan, l’homme qui voulait « tuer le rock’n’roll pour le ramener à la vie ». Dans la famille des figures saintes de l’Amérique, Jack Oblivian prendra la parole pour défendre le mariage ostentatoire de la rage et de la musique. Et bien sûr, pour accompagner nos introspections intellectuelles, nous testostéronons le tout de high energy à vous faire rouler sur une vieille sans même vous demander si Dieu sur cette terre il y a. Conclusion : allez-y doucement avec cette came, et bonne écoute.

Rock a la casbah # 25 – podcast

Emission 338 – ty segall by rockalacasbah

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