Solitary Pleasures, c’est le nom du premier effort solo de James Leg. James Leg, c’est le type imposant, cheveux longs et crasseux, moustache Hulk Hogan et muscles sculptés, qui appuie fort du bout de ses doigts minutieux sur les touches minuscules de son Fender Rhodes, pièce maitresse des Black Diamond Heavies.

Voilà un an que le duo a annoncé une pause indéterminée, et que tout le monde se rince au whisky pour faire passer la pilule. C’était sans compter la carte planquée dans la botte en cuir de James Leg, un roi de cœur à son effigie : torse nu, les mains veineuses, cheveux rabattus sur le visage et lunettes de soleil pour cacher un regard qui dit : « Ho non, je n’en ai pas fini avec vous. » Alors que l’on pouvait s’attendre à une production en hymne de guerre et à un son aussi dégueulasse que les chiottes d’une colocation étudiante, le premier effort solo du Reverend surprend.
La galette porte bien son nom, Solitary Pleasures, ou comment décrire les moments les plus intimes de l’histoire de son cœur et de son slip. L’homme à tout faire du prestigieux label Alive Records s’éloigne de son image de dur à cuire proche de celle de Lemmy Motörhead, et développe un aspect de sa personnalité qui n’avait pas sa place dans les Black Diamond Heavies. Sous les obus, quelques ballades désaxées lèvent le voile sur les influences classiques de son auteur, et hissent Solitary Pleasures au rang des très bons albums. Dans cette émission, Rock à La Casbah rencontre une de ses figures favorites, et revient sur Alive Records,  les Black Diamond Heavies, ainsi que l’avenir de James et de sa jambe qui n’en fait qu’à sa tête.

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6 commentaires

  1. Putain, ce mec est bon. Mais pourquoi avoir fait un album solo avec un batteur moins bon que celui du Black Diamound Heavies?

  2. bien d’accord avec toi jet, bon je suis allé à la miroiterie et je pense que tu aurais sauté au plafond si tu avais écouté le meddley jumpin’search and destroy du gros dégueu groovy, mais oui le batteur est un êu patot bas du front par rappport au BDH

  3. Putain carrément, un bonne claque derrière la nuque ce meddley. La reprise de Fire And Brimstone vaut le détour aussi. Pour le batteur ça m’avait pas marqué, mais maintenant que vous le dites, je m’interroge tout autant..

  4. en fait plus j’observe l’animal James Leg plus je me dis qu’il y a un vrai lien avec ce bon vieux Leon Russell. Je m’explique, une voix qui sort de chez un garagiste pourri, une incarnation de la coolitude de son époque mais aussi l’amour d’une tradition musicale désuète c,est un peu son neveu DIY

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