Des slows disions-nous la semaine dernière, ce par quoi débute le second volet Radio Gonzaï consacré à la guinche binaire. Danser à deux, frotti-frotta ; des lustres qu’on n’aborde plus cet art délicat devenu obsolète par les temps qui courent (déjà à l’époque, en club, tous les hystéros du pas cadencé hurlaient en meute contre cette gluante pratique). Et pourtant…

Un soir de juin 2009 dans un bar mythique de Nancy, deux berlingots ont osé passer 8 heures de slows, faisant remonter en flèche la courbe démographique du pays. Résultat : entre le Voilà de Françoise Hardy, You’re a Lady de Peter Skellern et Cowboys & Angels from George Michael, c’est par trois fois que la maréchaussée viendra distribuer des prunes pour tapage et racole. Si ça c’est pas punk ! Sinon, il faudra encore écouter Jimmy Castor Bunch, son morceau malade Troglodyte et soudain se prendre pour le nain cavernicole de ce clip hilarant, ou finir endorphiné comme il se doit sur la plus belle chose disco-robot jamais écrite : Donna Summer – I Feel Love. ‘Nuff said !

Emission écoutable/téléchargeable sur notre compte Soundcloud, et toujours le podcast Itunes en cliquant ici.

RADIO GONZAI #6 : Clubbing, émission du 30 mai (Part 2) by Gonzai

16 commentaires

  1. Dans quelques années, les nostalgies repasseront ces émissions en boucle, à la recherche d’un ton, d’une programmation et, disons là, d’un certain talent. Editées en K7 ou bootleg, je suis sûr que ces parenthèses enchantées trouveraient preneurs au marché noir. Longue vie à vous trois.

  2. putain le quart d’heure américain ! Je plains la jeune génération qui ne connait pas ce moment délicat, fébrile et souvent décisif.
    est ce que les p’tits cons connaissent seulement la signification de ce quart d’heure ?

  3. Excellente émission. Chapeau bas messieurs !
    Je partage votre point de vu sur les Public Enemy. « Muse Sick-n-Hour Mess Age », album sur lequel figure Give it up, est d’ailleurs assez faiblard. C’est, à mon humble avis, le premier album marquant la fin des PE.

  4. Rhhaaa, Jimmy Castor Bunch ! Tellement bon que ça donnerait presque envie de déambuler dans les rues en peaux de bêtes en quête de chair fraiche tel le Rahan moyen !
    J’espère que Radio Gonzaï va durer longtemps, mine de rien, on y prend gout…

  5. Yeah merci messieurs.
    je voudrais dire un mot des « djingles » conçus par Sam ramon. Dans cette émission on entend Maurice Ronet (la classe absolue, indépassable), JP Raffarin (une autre forme d’élégance) et Georges Marchais. Tout de même, si c’est pas sun casting ça…

  6. ah ah ah!! de la sueur, exactement!
    mais… mais…MAIS….
    comment ça ?
    c’est déjà fini???
    mais j’ai même pas emballé

  7. Ok boys, un de ces quatre, on se penchera sur une spéciale sécotine, pour les amoureux, insomniaques, bileux, etc. Promis !

  8. j’ai un 45 t souple de georges marchais s’adresse au peuple à l’époque du programme commun, je comprends sam et comprend les forces de l’esprit

  9. Hello,
    Le Thelonious Monk s’appelle « Bye-Ya ». Enregistré en octobre 1952 par Rudy Van Gelder avec Art Blakey aux futs et Gary Mapp à la contrebasse. Contient également « Blue Monk », « Little Rootie Tootie » et « Trinkle Tinkle – avec Max Roach.
    Disque sorti originellement chez Prestige USA en 1954 (en France chez Barclay – pochette démentielle). Réédité depuis quelques années en beau cd remasterisé par RVG lui même.
    Comme on dit : ne pas l’avoir c’est rien avoir du tout.

  10. Ah, j’oubliais : l’album s’appelle « Monk’s Mood » en vinyle US et « Blue Monk » pour la réédition cd.
    Mais par pitié, éviter à tout prix l’édition cd Carrere, qui elle est une innommable merde…

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