Peut-être est-ce parce que Bruxelles est au carrefour de l’Europe, peut-être est-ce juste une coïncidence, mais le « Two Coins EP » à découvrir aujourd’hui (20 minutes quand même) donne par moment l’impression d’être au zouk avec le Pink Floyd époque B.O. de « More ». Un certain parfum de liberté dans les mélodies comme dans le choix des instruments qui renouvelle sacrément le sacro-saint genre de la musique rythmique sans refrain et se la joue sans ambition et sans tomber dans les affres de la démonstration pignolesque.
Bref, Phoenician Drive est ce sextet belge et barré qu’on imagine déjà envahir le Parlement européen pour imposer la sitar dans tous les états membres. À l’heure de la migration zéro et du repli sur soi, un message instrumental à base de flûtes ethniques et de bonnes grosses batteries qui enterre le concept même de musique world et invite à la partouze. Dire qu’on attend avec impatience le feat avec Recep Tayyip Erdoğan est un doux euphémisme.
Phoenician Drive // Two Coins EP // Coprod EXAG Records, Rockerill Records & Stolen Body Records
En tournée : 04/05 – Les Apéros Industriels: Let’s start together! – Rockerill ,Charleroi 18/05 – EXAG’s Records Label Night – Via Via Café Bruxelles 08/07 – Bristol Psych Fest – Bristol (UK)
4 commentaires
1) le revival krautrock, euh, ya t-il seulement eu une mort
2) « le sacro-saint genre de la musique rythmique sans refrain » est quand même hyper-large et penser que toutca serait du « kraut-machin » révèle un manque de culture abyssale chez l’auteur
3) quand on veut être original, en général on rajoute du oud, de la guitare ou de la flute indo-sénégalaise, et puis un chant incantatoire,
et finalement 4) si vous en avez marre du « revival kraut » alors en quoi rajouter une sitar rend le truc plus intéressant á vos oreilles?
aie aie korrida!
et puis 5) oui, corrida, puisque
qlors que
et enfin
euh..
körniche seringuée, bleep, bleep, bleep…nothing there… bleep bleep, bleep si, rachid died.