Toujours à la pointe sur le bel invendable, le label Hands In The Dark a sorti sa plus belle loupe pour choper Papivores, nouveau projet d’Agathe Max et de Tom Relleen (Tomaga, The Oscillation) annoncent Papivores. Un premier morceau de 13 minutes et 47 secondes est dés à présent en écoute, en attendant que vous ayez bouffer toutes les feuilles de la photocopieuse.
Le monde se divise, vous le savez, en deux catégories : ceux qui sortent des disques pour choper du like sur les réseaux sociaux en espérant faire carrière dans un monde sans argent, et ceux qui balancent la sauce sans trop réfléchir parce que :
1. ils ne savent rien faire d’autre.
2. que l’industrie du disque ayant grillé ses dernières cartouches, autant se faire plaisir.
3. parce qu’il y aura toujours un connard moins doué que toi sur Youtube pour taper 100 000 vues avec un titre mal chanté réalisé par le cousin-patissier-freelance dans l’audiovisuel.
Cette introduction étant terminée, la violoniste française Agathe Max et l’anglais dopé au Redbull Tom Relleen ont semble-t-il eu du temps à tuer puisqu’ils sortent le 26 juin l’album « Death and spring », sorte de mausolée lumineux sur la dégradation du monde en low définition. Les cinq pistes sont évidemment sublimes ; ça fera évidemment moins de clics que Jul sur Youtube (cf le cousin-patissier) mais c’est néanmoins un signe d’espoir pour tous ceux qui n’ont pas grandi à l’époque où Terry Riley publiait la B.O. du Sens de la vie et n’ont de toute manière jamais rien compris aux bricolages de Four Tet.
Avant d’entamer une tournée des Zenith puis de jouer en tête d’affiche à Coachella en 2056, Papivores sera donc la 47ième référence à paraître chez Hands In The Dark, et il y a 300 copies fraichement pressées qui attendent les plus aventureux. L’odyssée pour un monde moins sale débute ici.