Pas sûr. Mais à chaque fois qu’on découvre un groupe influencé par les années 80, il a 96% de chance pour que l’on s’emmerde au bout de trois morceaux. Les 4% restants, dont Kiwi Jr. fait partie, permettent de raviver une flamme qui finira inévitablement en cendres.
Au départ, le titre était « Kiwi Jr. fait de l’indie pop pas trop chiante (et c’est plus dur que l’on croit) ». Même si ce constat est vrai, c’est aussi totalement faux. Et comme vous le savez, un bon titre ne fait pas toujours un bon article.
Généralement, on laisse l’indie-pop à nos collègues de Magic et parfois des Inrocks, historiquement plus enclins à trouver les mots justes pour décrire une musique devenue, disons-le clairement, globalement chiante. Mais de temps à autre, on tombe sur un groupe plus débrouillard que les autres qui nous oblige à nous remettre en question : et si finalement, tout n’était pas à jeter dans ce style musicale auquel un bac + 5 en musicologie est nécessaire pour tout comprendre ?
Si les grands noms de l’indie-pop (The Smiths, Felt, Télévisions Personalities, les Pastels, etc.) ont posé les bases, des fondations solides, les années 2010’s ont montré qu’il était temps de refaire quelques travaux avant que le bâtiment ne s’écroule (on pourrait demander à Foxwarren, Real Estate, Frankie Cosmos ou encore Woods de venir donner un coup de main). Et même si tout n’est pas à mettre à la poubelle, puisque le label Buddy Records s’en tire pas trop mal et que quelques artistes sortent du lot (Ultimate Painting, Connan Mockasin, Smith Westerns, Sierra Manhattan et Vivian Girls parmi tant d’autres), la grande époque de l’indie pop au sens large du terme est très probablement derrière elle.
C’est là qu’intervient Kiwi Jr., la nouvelle signature Sub Pop, pour venir contredire presque tout ce que vous avez lu jusqu’à présent (ou presque). Les Canadiens originaires de l’Ontario ont sorti en 2019 un premier album « Football Money » sur le label Mint. Une réédition plus conséquente à lieu l’année suivante sur Persona Non Grata, et permet au groupe d’être chroniqué dans plusieurs médias spécialisés, allant de Louder Than War à Pitchfork. À juste titre, puisque l’album est un concentré d’influences (The Modern Lovers, The Feelies, etc.) assez jouissif, sans être redondant. On les compare à Pavement alors que les deux groupes ne partagent pas grand chose en commun, à part peut-être, une écriture totalement décalée et tordue qui rendent les histoires aussi banales qu’invraisemblables. Le disque ne réinvente pas la roue, mais est assez énergique et malin pour passer le cap. L’équivalent d’un 13/20 avec encouragement.
Pour annoncer sa signature avec Sub Pop, Kiwi Jr. a sorti une nouvelle chanson intitulée Undecided Voters qui résume à elle seule l’esprit du disque précédent et le style que les bonhommes vont tenter de poursuivre. Attendons de voir si les belles promesses se matérialisent sur le prochain album. Mais oui, l’espoir est à nouveau là. Et franchement, c’est déjà pas mal.
5 commentaires
Kiwi Jr. c’est des seconds couteaux des suceurs de roue de chez suceurs de roue ,aucune chance qu’il redore le blason de l’indie pop ,c’est le mal endémique de tous ses groupes indé depuis les années 2000 , incapable d’avoir leur propre style car ils ont pas le talent pour dépassé leur influence ,felt ou les tvps avais des influence et on l’entends tres bien dans leur musique mais lawrence ou dan treacy avais du talent et une personnalité unique pour transcendé leur musique . l’indie pop et le rock indé depuis 20 ans as eu beaucoup mal a se renouveler et ceux qui sont parvenu a avoir du succès j’ai du mal a comprendre pourquoi car par exemple mac de marco ou tame impala et consorts moi sa me laisse de marbre et c’est encore pire avec iddles ou dc fontaines la c’est presque du plagiat ,je deteste
répétitives comments,, hey LOSER! stop ton Ciné!
cher into the grOOve c’est toi STOP !
Le fan d’Indie Pop n’a pas besoin de retrouver le moral, il vit déjà au pays des Bisounours
black midi en remixes duties chez battles!