Eric Tandy a passé plus de temps dans les bacs du disquaire que sur les bancs de son lycée. C’était l’école buissonnière tous les jours, trainant dans les pattes de Lionel Hermani, propriétaire de l’honorable magasin de disque Mélodie Massacre à Rouen. À force de le voir pointer quotidiennement à la porte, Hermani finit par embaucher Tandy. Leçon numéro 1 : pour lancer une carrière, il faut de la persévérance.
Puis, depuis ce comptoir, Éric Tandy écrira des petits textes, de belles petites saloperies qui atterriront dans la bouche de son frère Gilles des Olivensteins. Euthanasie, Fier de ne Rien Faire, Patrick Henry est Innocent, des chansons qui comptent parmi la petite production punk francophone. Ce sont les souvenirs de cette époque qu’Eric Tandy nous a apportés, sous forme de disques 45 Tours. Du Punk, pas des plus connus, mais importants. Mekons, Swell Maps, Martin et les Chemises Brunes… Des groupes parfois branques, mais dont les chansons sont faites avec tant de sérieux que la magie opère.
Super émission ! Quelle classe cet Eric Tandy…
Le passage sur Gainsbourg est particulièrement grandiose.
S’il n’y avait pas l’animateur qui s’écoute enfiler complaisamment ses clichés sur le sujet , je pourrais me repasser cette émission en boucle pendant des jours sans sortir de chez moi.
J’attends le tome 2 avec impatience.
Merci à toi Eric Tandy pour avoir su extraire ,expliquer, et documenter l’essence du punk comme très peu de gens ont été capables de le faire avant toi (voir récemment la chronique affligeante de Bester sur la compilation « Paink » faute de comprendre et de maitriser un minimum le sujet).
La courte carrière de punk poseur de Eric Tandy lui aura au moins permis de faire une vrai carrière de journaliste consensuel.
un est parti, les autres restent…..