Né à Vienne en 1932, Alfred Eibel se souvient de la Mercedes d’Hitler dans les rues puis de la fuite avec sa famille. Jeune homme, il voit Louis Armstrong, Miles Davis et la crème du jazz sur scène avant de partir travailler avec Fritz Lang en Californie. Il devient alors critique littéraire et éditeur, défend la littérature américaine et asiatique, en parle avec Jean-Pierre Martinet, son voisin et Roger Vailland.
Certaines existences en valent dix. « Vous savez, explique-t-il, quand vous voulez lancer quelque chose, vous trouverez toujours beaucoup de monde pour vous décourager ». Visiblement, Alfred Eibel ne les a pas écoutés.
Crédit photo : http://herbertmathese.free.fr/
2 commentaires
La grand Alfred Eibel! Waouh, bravo les mecs!
La photo d’Alfred Eibel posant devant la librairie L’Amour du noir que vous avez mise sur votre site a été prise par Herbert Mathese. Merci de la créditer.