Je pensais qu’à l’heure d’Internet, il n’était plus possible de passer à côté d’un disque aussi bon, que FOU devait jouer la grande scène de la Route du Rock, avoir des milliers de fans ou au moins exister ailleurs que dans ma voiture.
Tout a commencé le jour où j’ai récupéré une K7 par hasard, près de Dallas. Je leur ai ensuite écrit pour leur demander qui ils étaient, pourquoi ce nom, pourquoi c’était super dur de les trouver sur Internet. Est ce qu’ils comptaient sortir un nouvel album ou encore tourner en France ?
« L’album ressemble à une série de clichés de la période 2010-2014 à Fort Worth, au Texas; c’est autant un condensé de souvenirs et de relations que de beauté, de mal de tête et de folie« .
FOU, ce n’est pas seulement un mot d’argot écossais pour dire « ivre mort », c’est aussi l’amour des films français. FOU, c’est surtout l’histoire de deux frères indiens venus aux Etats-Unis pour leurs études, et d’un texan qui n’a jamais touché de batterie. Une amitié ça ne tient pas à grand chose; ici juste le fait que Houston, le texan (qui pourrait inventer un nom pareil pour un texan ?) est le seul à retenir et prononcer correctement le nom indien (Jeevan) du chanteur-guitariste. Il leur aura suffi de beaucoup de whisky, de Guinness et d’un coeur brisé pour créer « Boy », cet album magnifique signé chez Dreamy Life records.
Depuis, Jeevan est reparti en Inde. Il vient de s’installer à Bangalore. Un nouvel EP devrait pourtant sortir en début d’année prochaine. Je vais l’attendre avec impatience.
2 commentaires
Triangle D Barjos!
Je trique sur Les gatefold, U?