S’il y a bien un registre musical qui ne mérite pas qu’on y consacre des articles de la taille du pénis d’Amanda Lear, c’est bien celui de la sunshine pop. Mieux elle est faite et plus les journalistes musicaux de ce pays où l’on parle encore de « disque séminal » pour dire qu’on a réussi à aller jusqu’au bout du cinquième morceau ; bon eh bien, tous ces journalistes ferment leurs gueules. Parce que l’union fait la force et qu’Emile en avait peut-être ras le Farfisa du succès planétaire de son ‘’Rhapsode’’ sorti voilà un an chez Born Bad, le voici donc qui s’associe au groupe Calypso pour un court moment de surf music passé à la chelou-moulinette qui rappellera tantôt Broadcast meets France Gall chéper, tantôt Stereolab meets Burgalat dans un monde merveilleux où les Français arriveraient à payer leurs impôts sans majoration. Non, ça ne sonne pas comme l’alliance du zouk et de Francis Lai – quoique. Oui, c’est court – 5 minutes, à peine le temps d’aller pisser.
Y’a bien trois connards – on les connaît, on a les noms – qui crieront à l’opportunisme commercial pour décrier ce supergroupe plus éphémère qu’une lueur d’intelligence dans l’œil d’un rappeur français, mais ce serait vite oublier que Forever Pavot a presque débuté chez Croc Macadam il y a deux ans avec Le passeur d’armes. Voilà maintenant l’heure du doux retour au bercail en covoiturage, et comme sur BlaBlaCar, l’évaluation est positive.
Forever Calypso // Maxi Bungalows // Sortie le 22 janvier chez Croque Macadam
Pochette : Marie Pierre Brunel.
C’est de la Soupe bolino .insuportable la voix de la connasse sur le 1er titre.a.regio
Je préfère ne même pas répondre à ce genre de remarque déplacée et débile. Insupportable, ça prend deux P…
haters gonna hate us cause they ain’t us 🙂 merci Anita pour cette critique constructive, pas du tout puérile et pleine d’esprit
Un bel effort de concision, manque plus que l’intensité, try again 🙂
Merci pour le partage les copains, mais putain, pour la phrase sur les rappeurs, il faurait sortir un peu la tête des skeuds de chez Born Bad