Il y a des lamentations poétiques en Français dans le texte, des synthés venus des hauts fourneaux lorrains et le parfum de la houille techno belge : cet Ovni au prénom si parfait débarque là, comme un cowboy dans un saloon des Hauts de France, dont il est d’ailleurs issu. Baptiste, au civil, envoie à peu près tout valdinguer des codes de la chanson plan-plan ; il y insuffle ce qui généralement lui manque tant : une âme, un rythme, les parfums du vendredi soir sur les parkings, à l’heure où papa et maman ont rangé les caddies et que les bouteilles de bières s’ouvrent à la mâchoire, pour faire danser les corps.
Yolande Bashing, c’est brut. C’est de la techno-chanson. On aurait presque envie d’oser un mashup sidérurgique entre Hubert-Félix Thiéfaine et Stromae si cette association ne risquait pas de vous faire fuir, mais ses quatre premières chansons sont dans l’air du temps, ni vraiment tristes, ni vraiment gaies ; un parfum de « en même temps » à mi-chemin entre la tête et les jambes ; ça vient du cœur.
Depuis que la place a été laissée vacante par Bashung, voilà peut-être un nouveau résident de la République à suivre de très près. Enfin pas trop, hein, cette Yolande là pique un peu quand même.
Yolande Bashing // EP Ma République // Sortie digitale et K7 chez BruitBlanc le 26 juin
https://bruitblancmaintenant.bandcamp.com/
En showcase le 23 juin à la Condition Publique, une tournée est prévue à la rentrée.
4 commentaires
<3
KLOUBE 2 TOUSERS ?
j’lai ‘hash_T’ en croyant a du gangstarope