The Soft Rider est le nouveau projet monté par Laurence Wasser. Son premier EP « The Pool » se situe quelque part entre Moroder et Eurythmics et sera disponible le 19 Octobre.
« Bercée par le soleil de Californie, l’électro/disco de The Soft Rider – nouveau projet monté par Laurence Wasser entre Los Angeles et Paris – se balade dans un monde synthétique où se mêlent rêves en silicone, crème autobronzante et caméra de Surveillance » Voici ce qu’on peut lire sur la bio. Pour The Soft Rider, Google nous propose en premier « préservatifs Soft Rider – Le roi de la Capote, le N°1 du préservatif ». Note à moi-même : ne jamais se fier à la première impression.
Visuellement, on retrouve les codes à la mode dans les années 2010 des Tumblr remplis de ces images couleurs pastels. Ambiance coucher de soleil et palmiers, on se croirait encore en été, dans un pays inconnu à planer les pieds dans l’eau. C’est comme une pause dans l’espace temps, perdue dans un tableau de David Hockney. Mais quand on écoute les 4 pistes de l’EP, c’est plutot la fast life qui nous vient en premier à l’esprit. L’urgence de la ville, la circulation, aller vite, toujours plus vite sans faire attention aux autres qui gravitent autour, chacun dans sa bulle. On imagine une mégalopole pleine de robots, on entend les travaux, la pluie sur le bitume et le bruit des machines.
En janvier, Laurence Wasser sortait son premier album « V » entre no wave et post-punk sur Atomic Bongos, son propre label. Il a également bossé 2 ans au studio des Neubauten à Berlin et vit aujourd’hui entre Paris et L.A. Avec ce premier EP de The Soft Rider, il nous livre un nouveau projet très différent de ce qu’on connait de lui, beaucoup plus électronique mais tout aussi passionnant. Il s’articule entre synth-pop, Italo-disco et acide. Apparemment, ce dernier n’a pas peur des mélanges risqués.
L’EP « The Pool » de The Soft Rider sera disponible en téléchargement numérique et en édition limitée en vinyle (300 ex) à partir du 19 octobre 2018 sur Atomic Bongos.
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Do you speak l’amour?