Talk Talk revisited (5/7) : les “albums-thérapie”

Il y a 30 ans, Talk Talk enregistrait Laughing Stock, un album d’une intensité rare et qui passa relativement inaperçu lors de sa sortie. Le réalisateur Gwenaël Breës propose aujourd’hui une série de sept articles reconstituant le parcours mutant de Talk Talk de manière plus journalistique. Ce cinquième épisode revient sur « l’évaporation » vécue par le groupe; un terme utilisé par Mark Hollis en 1998 pour qualifier la séparation de Talk Talk en 1991, mais jamais officialisée jusque-là. C’est dans cette latence que vont naître plusieurs “albums-thérapie”, selon l’expression de l’ingénieur du son Phill Brown.
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Talk Talk revisited (4/7) : « Laughing Stock », drôles d’oiseaux

Il y a 30 ans, Talk Talk enregistrait Laughing Stock, un album d’une intensité rare, qui passa relativement inaperçu lors de sa sortie. En marge de la diffusion de son documentaire In a Silent Way au festival FAME[1], le réalisateur Gwenaël Breës propose une série de six articles reconstituant le parcours mutant de Talk Talk de manière plus journalistique. Ce quatrième épisode décortique le dernier album du groupe, peut-être le moins connu mais le plus remarquable, à la fois joyeux pied-de-nez et poursuite sombre du voyage initiatique entamé avec Spirit of Eden…
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Talk Talk revisited (3/7) : l’enfer de « Spirit of Eden »

En marge de la diffusion de son documentaire « In a Silent Way » au festival FAME, le réalisateur Gwen Breës propose une série de six articles reconstituant le parcours mutant de Talk Talk de manière plus journalistique. Après un démarrage dans le sillage du punk, un premier atterrissage un peu forcé dans l’ombre de la New Romantic, puis un décollage avec de grands tubes pop, ce troisième épisode s’intéresse à l’échappée expérimentale de « Spirit of Eden », passage de la lumière aux ténèbres, qualifié de “suicide commercial” par la presse de l’époque…
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Talk Talk revisited (2/7) : changements de personnalités

Il y a 30 ans, Laughing Stock marquait un terme à la carrière éclair de Talk Talk, entamée en 1981 et qui bifurqua après quelques tubes vers deux voyages sonores obscurs et renversants (Spirit of Eden en 1988, Laughing Stock en 1991). En marge de la diffusion de son documentaire In a Silent Way au festival FAME, le réalisateur Gwenaël Breës propose un feuilleton en six articles reconstituant de manière plus journalistique le parcours protéiforme de Talk Talk. Dans ce deuxième épisode, il s’intéresse à la période du succès et des grandes tournées, avec les albums It’s My Life (1984) et The Colour of Spring (1986).
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Talk Talk revisited (1/7) : Mark Hollis, en réaction

Il y a 30 ans, Talk Talk enregistrait “Laughing Stock”, un album d’une intensité rare. Passé relativement inaperçu lors de sa sortie, il marqua un terme à la carrière éclair de ce groupe pop iconoclaste, entamée en 1981 et qui bifurqua après quelques tubes vers deux voyages sonores obscurs et renversants (“Spirit of Eden” en 1988, “Laughing Stock” en 1991). En marge de la diffusion de son documentaire In a Silent Way au festival FAME [1], le réalisateur Gwen Breës propose aujourd’hui un feuilleton en six épisodes reconstituant un mouvement dont le point de départ se situe en pleine explosion du punk et forme un decrescendo jusqu’à l’épilogue solo de Mark Hollis en 1998. Reprenons les choses dans l’ordre avec ce premier épisode, qui remonte le temps là où tout commença, en 1955.
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Mark Hollis (1955 – 2019) : le Discorama

La semaine dernière, Karl Lagerfeld nous quittait. Aujourd’hui c’est le chanteur de Talk Talk (j’en entends déjà qui pouffent). C’est comme ça, que voulez-vous : les gens meurent. Et quand ils laissent derrière eux une œuvre qui pèse son poids, c’est juste une affaire de mémoire, il faut en parler. Mark Hollis, c’était la discrétion personnifiée, un tape-à-l’œil pour les borgnes mais surtout pas pour les malentendants… d’autant qu’il s’était effacé progressivement depuis vingt ans. Un fantôme donc, un mystère à la hauteur de son œuvre incompréhensible en première lecture, dont on espérait peut-être qu’il… eh bien non. On s’en tiendra là.
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