Une discussion pas répétitive avec Gavin Bryars
Il faut croire que certains genres musicaux se prêtent mieux à la postérité que d’autres : Alors que la date de péremption sur les disques « rock » affiche la trentaine maximum, au risque d’une indigestion, les compositeurs de l’école dite minimaliste, qui englobe finalement trop d’artistes et de sous-genres pour qu’on en délimite clairement les contours, semblent rajeunir avec l’âge. C’est le cas de Gavin Bryars, 79 ans, et dont la musique résonne encore comme les cordes de sa contrebasse. Rencontre avec l’Anglais au sourire fuyant, à l’occasion de son passage à Paris en mars dernier, pour un long entretien en français dans le texte.