Une discussion pas répétitive avec Gavin Bryars

Il faut croire que certains genres musicaux se prêtent mieux à la postérité que d’autres : Alors que la date de péremption sur les disques « rock » affiche la trentaine maximum, au risque d’une indigestion, les compositeurs de l’école dite minimaliste, qui englobe finalement trop d’artistes et de sous-genres pour qu’on en délimite clairement les contours, semblent rajeunir avec l’âge. C’est le cas de Gavin Bryars, 79 ans, et dont la musique résonne encore comme les cordes de sa contrebasse. Rencontre avec l’Anglais au sourire fuyant, à l’occasion de son passage à Paris en mars dernier, pour un long entretien en français dans le texte.
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Gavin Bryars, soldat inconnu du minimalisme, en concert à Paris

Obscure, vous avez dit Obscure ? Oui, c’est le nom du label éphémère créé par Brian Eno, et actif de 1975 à 1978, soit trois ans pendant lesquels le chauve à tête chercheuse publia 10 références devenues depuis culte, dont la première : « The Sinking of the Titanic » de Gavin Bryars. Presque cinquante ans après des débuts qui ressemblent à tout sauf à un naufrage, le contrebassiste anglais revient à Paris ce 2 mars, au 104, pour la création Qui parle ombre, accompagné par le duo Midget.
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