TELEX REVIEW
Ménage de printemps

Il pleut des disques, c’est l’printemps. Plutôt que de s’étonner une fois de plus de l’incompréhensible paradoxe d’une industrie toujours plus grimaçante qui continue malgré tout à faire la promotion d’une armée de Mexicains plus ou moins talentueux, un passage en revue des troupes peut s’avérer marrant. Ils gratouillent des guitares, chatouillent des violons, jouent du piano debout et du synthé avec les pieds, ou sifflotent des mélodies de grange à foin et ne deviendront sûrement jamais Coldplay. Il n’empêche, eux aussi font le printemps. Et sonnent le retour du telex review.
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2011, LES CHRONIQUES MANQUÉES
Confessions d’un rédacteur paresseux

Un grand disque, c’est un disque qu’on n’oublie jamais de réécouter. On sait pertinemment à quel moment il tombera à pic en guise d’OST, et qu’il faudra enfoncer l’accélérateur à la seconde près où arrive la deuxième couche de synthés de cette chanson qui clôture l’album. Un grand disque, c’est un disque qu’on use jusqu’à la névrose, pendant des semaines. Interminable demi-fond émotionnel. Un grand disque, c’est aussi un disque qu’on oublie de chroniquer.
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