On pensait qu’ils avaient le doigt enfoncé sur la touche PAUSE, mais voilà que les Anglais les plus perchés du Royaume reviennent avec un nouveau single parfait pour envoyer chier ton patron avant de partir au Berghain grâce à ton billet chopé sur EasyJet.

La dernière fois qu’on les a croisés, c’était en 2015 à Paris. David Best nous confiait alors son désamour progressif du traditionnel format album (2 à 3 ans de purge pour 15 chansons oubliées en 3 mois) et son envie de revenir, seize ans après les débuts du groupe (eh oui) avec quelque chose de neuf. Un an plus tard, promesse tenue. Les éternels adolescents qui n’auraient pas dépareillé dans un remake de The IT Crowd reviennent avec un single extrait d’une trilogie d’EP à paraître chez Impossible Objects of Desire. Toujours la même voix de violeur sous camisole chimique et des cordes de guitare tendues qui font de Fujiya & Miyagi une étrangeté mi-reggae mi-krautrock perdue au beau milieu de l’Angleterre. Plus électronique qu’à l’accoutumée, Seratonin Rushes devait – dixit la bio – raviver la pureté des morceaux de l’italo-disco. Déviance bonjour, on pense surtout aux plus belles heures du Brian Eno période cheveux sur le crâne et doigts sur les machines.

On vous offre aujourd’hui une exclu sur un titre en ligne depuis déjà deux mois avec plus de 500 écoutes au compteur. Le service promo s’est peut-être foutu de notre gueule. Ou peut-être qu’à l’inverse, Fujiya & Miyagi est devenu tellement énorme qu’il joue dans la même catégorie que Kanye West et Drake. On peut toujours rêver.

 

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