Programmateur de festival, comment ça marche, à quoi ça sert ? On a posé la question Samuel Aubert, patron du festival Les Siestes Electroniques, et Etienne Blanchot, ancien programmateur de Villette Sonique et créateur du Ideal trouble festival. Un entretien "éclairant", comme on dit, et à regarder avant de prendre la route vers un énième rassemblement de hippies défoncés à la frite chaude et à la bière tiède.

A notre gauche, Samuel Aubert, fondateur et programmateur du discret festival des Siestes Electroniques, à Toulouse, qui vient de terminer sa 17ième édition, toujours aussi qualitative, toujours aussi loin des standards de programmation commerciaux.

A notre droite, Etienne Blanchot, grande gueule légendaire du festival Villette Sonique, dont il a claqué la porte en début d’année pour fonder, dans la foulée, le plus indépendant Ideal Trouble, dont il nous parlait récemment. Ensemble, ils discutent face caméra de l’évolution de leur « métier », et de comment rester créatif sur la durée quand votre boulot consiste à faire rentrer des carrés dans des ronds, et des artistes dans des cases. Moteur.

Captation : Datis Balai
Propos recueillis par Bester
Montage : Karine Grouhel

9 commentaires

  1. Le festival, ce truc issu des happening 60’s ou il n’existait pas de distingo entre public et artistes a perdu sa dimension de célébration. Il ne satisfait apparemment plus ce besoin enfoui de communion entre vivant. C’est le truc commun est rassembleur qui manque.
    Je ne vois dans les alternatives proposé ici que division. Faut quand même ratisser large pour durer non?
    Perso, Etienne Blanchot semble avoir le bon feeling de ces gars qui ont DIY dans leurs jeunesse, et semble un peu sorti du tonneau de l’Open market de Zermati.
    La nuit du Punk au palais des glaces en 77 ou Mont de Marsan pose un peu les bases et la méthode à défaut du style de ce qu’est un festival en dehors des marges en France.
    Pour Samuel, je suis un peu plus nuancé, il à l’air malin, sympa mais à mon gout trop lisse, c’est sur, le polo…. bon après pour les parisiens, lui, il bosse en province. T’es un peu obligé le coté François bon teint quand faut négocier ton budget avec la mairie.
    Culturellement aussi c’est plus difficile. Tu te créer une identité presque caricaturale pour exister, sinon t’es bouffé par la franchouillardise ambiante (ambient?)
    Ah ça fait du bien de piger autres part que chez les inrocks ou rockanfolle hein les gars?
    Vous manques plus qu’à apprivoiser les trous perdu de province. Au fait Les Docks des Sud à Marseille, ça se situe ou sur la carte des festivals? Vendus ou tondu?

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