Gainsbourg et Nick Cave, deux noms qui collent à la peau de l’Australien depuis ses débuts voilà 40 ans. Et comme la comète de Haley, le voilà de passage en France pour l’une de ses rares apparitions. Ca se passe à Petit Bain le 30 novembre.
Prononcez son nom dans les diners en ville, et tout le monde sort de table. C’est un comble pour l’anglophone amoureux des textes de « Seeeeerge », mais Mick Harvey, en France, n’a jamais percé les cloisons, et ce en dépit de quatre albums hommage à Gainsbourg, dont le dernier volet « Intoxicated Women » publié en 2017. Il est comme ça Mick, tout l’inverse du Gainsbarre mal rasé qu’il souhaitait reprendre en anglais ; discret, classieux, limite invisible. Pas une raison pour occulter l’importance du songwriter, par ailleurs ex-membre de Crime and the City Solution (46 fans en France) tant on a du mal à croire qu’il soit australien en écoutant ses arrangements du cœur de Londres.
Bref. Si vous n’avez jamais rien compris à ces initiales M.H, il n’est pas trop tard pour une mise à jour. En toute logique, c’est ici que nous devrions copier la moitié de sa page Wikipedia pour vous rappeller que ce Mick là est aussi un ancien membre de The Birthday Party et des Bad Seeds, et qu’il officie désormais en tant que guitariste de PJ Harvey. On va s’abstenir histoire que vous découvriez tout ça de votre côté ; ce qu’on apprend par soi-même a toujours plus de valeur qu’un demi-enseignement par des gros branleurs. Mais précisons tout de même qu’il sera sur cette tournée accompagné par une grosse artillerie, soit le flingueur James Johnston (Gallon Drunk, PJ Harvey, Nick Cave, Lydia Lunch), l’artificier Toby Dammit (Iggy Pop, Swans, Nick Cave) et quatre violonistes prêts à retourner vos dernières craintes.
Bien conscient de son manque de viralité, l’ami Harvey vient d’ailleurs de publier un nouvel album dédié au poète Edgar Bourchier, visiblement mort dans les tranchées en 1917. Autant dire que tout cela devrait buzzer à mort sur Twitter pour le centenaire de la fin de la première guerre mondiale, et si vous avez bien capté l’ironie de ce dernier paragraphe, c’est que vous êtes fin prêt(e) pour les éléphants roses de celui qui vient de fêter ses 60 ans.
Mick Harvey // The fall & the rise of Edgar Bouchier and the horrors of Wars // Mute
En concert à Petit Bain le 30 novembre avec Brisa Roché (première partie)
2 commentaires
moij’prefere le barry adamson, chacun chez soi!
y’a du replay sur la hardy…………………..;;sur la ‘châine’ pan afrikaner…………….