Faisons un rêve : L’été, splendide et calme, descend sur nous. D’exquis synthés, en lieu de harpes séraphiques, « chantent des liturgies inexpliquées ». L’hésitante VHS aux lumières si douces de Tom Gagnaire, se pose au bord de l’eau sur un décor antique. Une troupe de servants libidineux attend, en leur temple, que débarquent de derrière les buissons Farid le magnifique, Pharaon Sanders débonnaire et Bat-les-couilles.
Satisfaits et échauffés, les sbires s’adonneront à une débauche d’éco sexe, en se goinfrant de roses et de tournesols, aux sons du sexy saxophone d’Adrien Soleiman.
Vous l’aurez compris, l’Ecce Homo de François Club s’en balance complet du christianisme. Ce nouveau titre est l’image de son interprète, héros décomplexé et moqueur, kitsch à tour de bras, sans jamais être ridicule. François Club instille simplement un peu de fun, de niaiserie et de légèreté dans un imaginaire cadenassé; un peu de jeunesse, voilà tout. « Et le sublime, me direz-vous, où est-il, si les mythes doivent être cyniquement abattus ? » Dans la musique, simple et belle, et pourtant sertie de joyaux d’arrangements, que Marc Melia a su faire remonter sans heurts à la surface. Et puis dans l’image, d’une poétique quiétude.
D’ailleurs, c’est plus ou moins ce qu’on attend d’un clip.
François Club en tournée au mois d avril avec deux dates à paris, le 24 à l Espace B et le 26 à l Olympic.
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4 commentaires
y zont tous/tes des ridules, c expressssss ?!?
c’est du 100 pour cent lénifiant ,on s’ennuie ferme et le clip est juste d’un ridicule abyssal
Venant de nesta12, je prends ça comme un compliment, pour le ridicule abyssal.
Carrément excellent tout ça!