Souvent relégués au fond de top 10 d’artistes à suivre parrainés par des marques de téléphone, ils luttent contre 60 ans d’histoire pour se faire une place dans le cœur d’auditeurs qui croient avoir tout entendu. Aujourd’hui, Veik, un groupe dans la lignée des sorties de chez Sacred Bones et Invada.

Ils viennent de Caen, pas vraiment le Manchester français. Perdu dans la pile, leur premier EP détonne grâce à une pochette certainement conçue sur une feuille A4 achetée chez Leclerc. Ça commence comme ça :

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C’est dingue comme le bonheur tient parfois à peu de choses : un CD gravé, une lettre sincère, de bonnes références et surtout quatre chansons bien produites au doux parfum de moisissure. Comme on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, citons quelques groupes connus auxquels ce groupe pas encore connu fait évidemment penser : Beak, The Soft Moon, Jessica93. Voilà pour le trio gagnant. Concernant Veik, on résumera tout en une seule phrase en disant que ces mecs doivent être en carence de vitamine D tant leurs morceaux synth-rock sentent le renfermé et les nuits passées dans la cave. Finalement pas très éloigné de The Dictaphone auquel leur rythmique militaire, Veik rime avec mec, sec et carrément impec’. On s’arrête là ; sur la pile y’a encore plein de disques mille fois moins bien à écouter.

6 commentaires

  1. « une experimentation à la fois rugueuse et fragile » et attention pas des synthés normaux, des « synthés ANALOGIQUES » hein….
    Et puis whha , ils ont cité des bon labels ca va forcément être super.

    Sans juger aucunement de la qualité de la musique de ce trio, toute cette culture de l’enrobage, plutôt que de la substance qui parle d’elle même est épuisante.

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