Certains passent leurs weekends à écumer tous les Airbnb les plus pourris de France, d’autres usent leurs dimanches à tenter de trouver le nom le plus cool pour leur projet musical tout aussi moisi ; Julien Thomas, lui, ne fait ni l’un ni l’autre. Revenu d’un voyage en Normandie le long de la Charentonne (un affluent qui prend sa source dans les collines du Perche), le Manceau s’installe alors dans son studio artisanal et compose deux pistes qui devraient rappeler aux plus vieux, ou juste aux moins cons de la bande, les longues plages planantes de Popol Vuh.
C’est garanti sans autotune ni noms dans ta gueule, la pochette de la K7 éditée à 50 exemplaires évoque une carte postale sur laquelle aurait roulé un tractopelle breton, et les risques de voir un jour Julien Thomas interviewé par Yann Moix dans On n’est pas couché sont à peu près nulles. Tout l’inverse de cette musique futuristico-médiévale et New Age qui représente une réelle chance pour toi, le jeune cadre dynamique, d’être vraiment disruptif dans tes prochaines playlists anti burnout.
3 commentaires
le band-kamp! c’est pas tjrs bienvenue, y’a pas que de la Race des Saigné(es)
ecrasé par le kamion mignon, rubrique juxtaposition?
ah c’est très bien ça …, de chroniquer des cassettes aussi, car voyez vous ça coûte un bras et deux jambes de presser des vinyles, belle attention