« Tiens mais au fait, comment il va Robert Wyatt ? Est-il mort ?« . Une bonne nouvelle pour tous les fans de l’Anglais à la voix d’ange : plutôt que d’aller vérifier bêtement sur Wikipedia, jetez-vous sur « His greatest misses », compilation rééditée le 9 octobre chez Domino et traversant la carrière solo du génie aujourd’hui âgé de 75 ans.

Il y a des cadeaux qui tombent du ciel : si vous ne possédez pas déjà la discographie complète de Robert Wyatt, étalée sur 4 décennies (de 1970 à 2007, pour être précis), il y a de fortes chances pour que « His greatest misses » sonne un peu Noël avant l’heure. En 17 titres disponibles en versions vinyle (et CD), c’est un bout d’histoire qui est étalé entre les sillons avec, au programme, les incontournables reprises de Chic (At last I’m free) et des Monkeys (I’m a believer), et d’autres titres marquants de l’ex Soft Machine.

« Stay tuned, there is more to come« , comme le dit la chanson éponyme hélas pas inclue sur la compilation. Un livre de Robert écrit avec son épouse Alfie, et nommé Side by Side, est également prévu pour octobre. De quoi vous rhabiller pour l’hiver et replonger doucement dans « Rock Bottom » (lire notre entretien avec Robert sur la génèse de cet album) puis Matching Mole, et notamment l’indépassable O Caroline, rappelant aux terrestres qu’ils ne sont pas tous nés avec le même talent.

Trêve de sensiblerie, tracklisting et pochette de « His greatest misses » sont à découvrir ci-dessous. Lien de précommande ici.

His Greatest Misses - Robert Wyatt - SensCritique

Tracklisting :

1. P.L.A.
2. Worship
3. Heaps Of Sheeps
4. Free Will And Testament
5. I’m A Believer
6. Sea Song
7. Little Red Robin Hood Hit The Road
8. Solar Flares
9. At Last I Am Free
10. Arauco
11. The Age Of Self
12. Alien
13. Shipbuilding
14. Memories Of You
15. Muddy Mouse (b)
16. Mister E
17. Foreign Accents

16 commentaires

  1. Les disques de Robert Wyatt c’est un peu comme les faux Bouquins dans les bibliothèques au rayon Salle de séjour ou chambres chez Confo, ils sont bien rangés dans la discothèque pour faire comme si on était culturellement développé tout ça tout ça, mais au final si c’est une fois l’an qu’il sort prendre l’air (le disque pas Robert, quoi que…) c’est le bout du monde.
    Moi je le préférai avant qu’il ne saute pas la fenêtre, avant la dépression et l’alcool.
    Wyatt la caution Arty du Buisness Culturel qui nous refilent de la merde sonique à longueur d’année et nous vend son chant plaintif qui s’apparente plus à un couinement comme le summum du bon gout. Pour ma part, je lui trouve beaucoup de similitude avec l’autre figure déglingué à tendance Jazz dissonant, le Clodo New Yorkais Moondog. Même dégaine de SDF dévasté et même musique soit disant intelligente et écoutable, et pour le coup c’est super sur deux morceaux (dont un sur la BO de Big Lebowsky pour Moondog) pour le reste, voir le haut du paragraphe…

    1. Une analyse qui n’engage que vous. Les disques de robert Wyatt sont parmi ceux qui me marquent le plus. « caution Arty du Business Culturel qui nous refilent de la merde sonique à longueur d’année « . Waw, c’est creux et d’un manque d’humilité total !!

  2. « Different everytime » à écouter sur son ensemble Wilson Audio qui permettras de profiter de toutes les subtilité de la musique de Bob Wee bien calé dans son canapé Driade, ou vous pourrez, en toute quiétude cossue aborder l’oeuvre de l’artiste à la bonne conscience. La votre, la sienne?
    Wyatt, c’est LA référence culturelle qui fait la différence entre les gros lourds et les connoisseurs lorsque l’on abordent les questions musicales, la cause animale, la pollution, les yaourts Bio sans sucre ou les compils lorsque l’on change de maison de disque. De l’Art ou du cochon?

  3. Ah oui j’ai compris en fait ça cause « Fight Club » c’est ça ?
    Ou Bret Easton Ellis ouais c’est plus mariolle, en fait..
    Sinon un petit mot sur le sujet central LA MUSIQUE
    oui non?

    1. C’est souvent mollasson et un peu monotone, son chant, qui en plus d’être à la limite de la justesse, ce qui n’est pas une faiblesse en soi, est des plus plat. Pas un grand compositeur non plus à mon sens, pas le genre à pondre trois quatre belle compos par album, toujours beaucoup trop de trucs bricolés plus ou moins fini sur ces derniers.
      Un bon artiste de série B, mais de la à crier au génie parce que prise de positions intéressantes ou grâce à un carnet d’adresse bien remplis, ce n’est de mon point de vue pas suffisant pour faire un Artiste majeur Contemporain, après vu le niveau ces temps ci pourquoi pas…
      Bien vu pour l’ambiance Pallaniuck, je m’en suis rendu compte après coup, Ellis d’ailleurs c’est un peu la même histoire que Wyatt au point de vue renommé. Un bouquin d’enfer pour l’un , un très bon disque pour l’autre et puis on vit quand même de sa légende avec un peu toujours la même cuisine, ils ont leurs fanatiques tant mieux pour eux, l’histoire jugera

        1. Non tu t’es gouré c’est « The Atlantic » quotidien de Washington qui à déclaré que l’histoire jugerai Trump pour la crise du Coronavirus. Pas d’amalgame, et si je te semble aussi bête et méchant que le grand rouquin, je suis loin d’être aussi hypocrite que toi

          1. Bah, tu me sembles surtout bien sentencieux, ma pirouette n’avait pas d’autre ambition que celle d’une pirouette. Tu me donnes trop d’importance ; ce n’est que de la musique, pas vrai ?
            So Peace, Pak, d’autant que tes réflexions ne manquent pas d’intérêt. Alors taquin oui, hypocrite, non ! Ca ne vaut vraiment pas le coup de monter sur ses grands chevaux pour ça..

            PS. Meilleur pastiche de Wyatt ( mâtiné de Beach B. quand même) : « XTC : « Bungalow »

            1. J’avoue je me suis emporté et te présente mes excuses pour t’avoir taxé d’Hypocrite
              Merci pour Bungalow, effectivement on s’y croirait

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