Si vous avez comme nous suivi la carrière d’Annie Clark, vous aussi vous aurez peut-être remarqué à quel point la musicienne a muté depuis ses débuts. Entre l’innocent « Actor » (2009) et le
Chez Warhol il suffisait de 15 minutes pour accéder à la gloire, avec St Vincent c’est tout l’inverse. Fraichement débarquée des Etats-Unis d’Amérique pour défendre son – formidable – cinquième disque éponyme,
Légendes sur le retour ou retour légendaire, on s’y perd parfois. Pendant que certains choisissent le meeting de stade avec setlist réchauffée, d’autres prennent leur temps pour revenir brillamment, sans crier gare.