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RICHARD PINHAS (INTERVIEW)
A la recherche du temps perdu

Disciple de Gilles Deleuze et de Robert Fripp, Richard Pinhas reste comme nombre de ses voisins un inconnu dans son propre pays. Français par défaut, il a connu mai 68, Magma, la révolution des idées situationnistes, l’émerveillement des premiers synthés, l’auto-production naissante des 70’s, et enregistré quelques disques fondateurs de l’électronique expérimentale. Pourtant, il a l’air un peu hébété quand nous débarquons chez lui à l’automne dernier, avec l’envie de démêler les fils d’une carrière trouble comme un long spliff. Décalage horaire ou incrédulité, Richard Pinhas a ce jour-là la gueule en vrac et les doigts pas vraiment en face des touches.
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RICHARD PINHAS – ETIENNE JAUMET
Vents solaires

En chimie, on parlerait d’une réaction accidentelle entre deux éléments que tout oppose, en musique il s’agit d’une réunion improbable : quand l’un des pionniers méconnus de la musique électronique française rencontre un binoclard samplé par Lady Gaga avec son groupe Zombie Zombie, ça donne un EP nommé « Vents Solaires ». « Coup de soleil sur ta gueule » aurait pourtant été plus explicite.
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EARTH
Angels of darkness, Demons of light II

Question : peut-on décemment s’épancher sur un groupe formé en 1989 – c’est déjà un indice – lorsque le leader dudit groupe ressemble davantage à Kenny Powers qu’à Kurt Cobain ? Assurément non. Le quizz du mauvais goût ayant été dûment rempli, passons si vous le voulez bien au premier paragraphe consacré à ce nouvel album qui ressemble à une petite révolution. Parlant du globe terrestre, ça fait sens.
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