Talk Talk revisited (1/7) : Mark Hollis, en réaction

Il y a 30 ans, Talk Talk enregistrait “Laughing Stock”, un album d’une intensité rare. Passé relativement inaperçu lors de sa sortie, il marqua un terme à la carrière éclair de ce groupe pop iconoclaste, entamée en 1981 et qui bifurqua après quelques tubes vers deux voyages sonores obscurs et renversants (“Spirit of Eden” en 1988, “Laughing Stock” en 1991). En marge de la diffusion de son documentaire In a Silent Way au festival FAME [1], le réalisateur Gwen Breës propose aujourd’hui un feuilleton en six épisodes reconstituant un mouvement dont le point de départ se situe en pleine explosion du punk et forme un decrescendo jusqu’à l’épilogue solo de Mark Hollis en 1998. Reprenons les choses dans l’ordre avec ce premier épisode, qui remonte le temps là où tout commença, en 1955.
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Mark Hollis (1955 – 2019) : le Discorama

La semaine dernière, Karl Lagerfeld nous quittait. Aujourd’hui c’est le chanteur de Talk Talk (j’en entends déjà qui pouffent). C’est comme ça, que voulez-vous : les gens meurent. Et quand ils laissent derrière eux une œuvre qui pèse son poids, c’est juste une affaire de mémoire, il faut en parler. Mark Hollis, c’était la discrétion personnifiée, un tape-à-l’œil pour les borgnes mais surtout pas pour les malentendants… d’autant qu’il s’était effacé progressivement depuis vingt ans. Un fantôme donc, un mystère à la hauteur de son œuvre incompréhensible en première lecture, dont on espérait peut-être qu’il… eh bien non. On s’en tiendra là.
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