WOODY ALLEN
Chronique d’une dégénérescence assumée

C’est un fait. Pour des raisons qui échappent à toute démarche analytique efficiente, certains cinéastes semblent intouchables, ad vitam aeternam. Systématiquement sacralisés, même sur la pente descendante. Se révéler irrité, voire, au pire, indifférent face à leur œuvre peut valoir un véritable scandale lors de dîners mondains politiquement corrects. C’est le cas de Woody Allen. Encensé en France, relativement noyé parmi ses confrères outre-Atlantique. D’une grossière fadeur, son dernier « caprice européen » en date confirme nos soupçons : l’heure de la retraite est irrésistiblement proche.
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