Franck Annese : « Appeler un groupe EMPRS, commercialement, c’est vraiment nul à chier »
Franck Annese. Si la lecture de la presse écrite est encore pour vous un hobby, son nom vous dit forcément quelque chose. Mogul à casquette d’une industrie périclitante, on lui doit notamment So Foot, So Film, Society et autres titres en « So » qui ont fait du groupe So Press l’un des seuls géants de papier parvenant encore à tenir debout chez les kiosquiers. Mais alors qu’on aurait pu croire que l’homme à casquette profiterait de la quarantaine pour se raser la barbe, voilà qu’il publie un premier EP indie-rock-rap à l’ancienne avec ses potes de bouclage. Ca s’appelle EMPRS, ça se classe quelque part entre Sparklehorse, Buck 65 et un RATM qui aurait engagé Jay-Z au micro et comme le tout sonne comme une grosse crise d’épilepsie pour quiconque vomit l’esprit low-fi des années 90, on a décroché le combiné pour comprendre comment un patron de presse pouvait échanger le clavier contre un ampli.