Silencieusement, David Carretta continue
Dix ans de silence, quand vous êtes catalogué dans la section « musique électronique », cela sonne comme le début d’enterrement. A la place de David Carretta, un nom qui vous évoque de loin les années 90 et les débuts de David Guetta, vous aussi, vous auriez tout plaqué pour partir vivre au fond de l’Ariège et élever des moutons électriques. C’est ce qu’il a fait. Puis il est revenu, après dix ans de silence, pour livrer « Nuit Panic », cinquième album où les ombres de Martin Gore, Gary Numan et Moroder planent froidement sur un disque qui emprunte aux années 80 les plus basses températures du thermomètre.