Les Olympiades de Jacques Audiard : bien plus qu’un film d’appartement parisien
Après sa Palme d’Or (Dheepan) et son escapade américaine (Les Frères Sisters), Jacques Audiard plante de nouveau sa caméra en France dans Les Olympiades, chronique du 13ème arrondissement et ses locataires. Avec ce décor parisien, le cinéaste semble revenir en terrain conquis, voire safe. Mais à travers ce récit choral de paumés en quête de sens, Audiard signe d’une main son plus grand film depuis De battre mon coeur s’est arrêté et de l’autre, une renaissance artistique miraculeuse. A presque soixante-dix ans, comment l’un des réalisateurs contemporains les plus étudiés (et donc prévisible) a-t-il réussi cet exploit ?