Trop longtemps ignorée par l’industrie musicale, la santé mentale des musiciens ne peut plus, en 2019, rester un sujet tabou. Les conséquences sont souvent trop graves pour les passer sous silence ou pire, les stigmatiser. Surtout que des solutions existent pour créer un environnement musical plus sain. Notre enquête, fruit de longs entretiens, permet de faire le point.

« C’est une industrie de la fragilité et en même temps, c’est grâce à cette industrie que la fragilité peut se matérialiser en oeuvre musicale. » Cette formule, prononcée par le journaliste musical Sophian Fanen, pose ici une question fondamentale : l’industrie musicale est-elle seule responsable des problèmes liées à la santé mentale des musiciens ? Et combien de suicides faudra-t-il avant qu’elle ne se rende compte de l’ampleur du phénomène et prenne des mesures concrètes ?

Ce que l’on peut dire, c’est qu’elle ne s’est jamais trop souciée de l’état physique et mental des artistes qui la nourrissent. Et qu’elle a tendance à exploiter les failles pour promouvoir et vendre la musique. Cette enquête, à mi-chemin entre un long-format et un webdocumentaire, tente d’apporter un éclairage sur une problématique dont on ne soucie peu : vouloir faire carrière dans la musique peut avoir des effets dévastateurs sur la santé psychique d’un(e) artiste.

Divisé en trois chapitres, ce projet détaille l’engagement des artistes, les risques de dépressions liés aux tournées, le manque d’implication de l’industrie sur ce sujet-là, les aides fournies par les associations et les solutions possibles pour un futur où la santé mentale des musiciens n’est pas reléguée au second plan.

Pour parcourir le webdocumentaire, cliquez ici ou sur la photo ci-dessous. Pour un visionnage optimal, utilisez le navigateur Chrome ou Opera.

Capture d’écran 2018-05-10 à 15.14.44

9 commentaires

    1. Le doc fonctionne très bien. Mais si le problème persiste :

      – Videz vos caches dans l’historique
      – Utilisez un autre navigateur

      Ça devrait marcher après ça.

  1. Doivent pas s’en sortir si mal,eux sont sensibilisés aux dangers de ce mode de vie,contrairement au public qui est sensibilisé aux bienfaits des drogues par ces mêmes artistes.

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