On en a vu passer des sites qui annonçaient monts et merveilles et promesses d’un web ‘décalé’ et qui pensaient, manifeste sur le cœur, terrasser la logique mercantile des médias de masse avec trois gif animés. Mais qui se souvient de BeHype, FluoKids et de tous ces sites qui ont vu leurs fondateurs émigrer vers les agences de com’ au premier coup de mou ? Avec bientôt six ans au compteur, la bande du site Hartzine reste avec quelques rares téméraires l’antithèse du LOL journalisme qui semble avoir phagocyté les rédactions du web. Une interview avec l’un des principaux activistes permet de mesurer la distance entre faux clic et vraie claque.