Titre après titre, et avec autant de moyens qu’un Péruvien tentant de conquérir les charts avec sa pop équitable, Guillaume Rottier livre ça et là une espèce de pop mutante complètement bricolée et pourtant foutrement, honnêtement addictive. Encore une preuve avec Troubled Mind, nouveau single qui ridiculise, au hasard, toutes les productions récentes d’Alex Cameron.

Batteur à ses heures éperdues, pour RENDEZ VOUS notamment, et encore avant ça pour Quetzal Snakes, Rottier semble complètement se foutre des notions de rétroplanning. Voilà déjà deux ans, il nous avait fait le coup avec son summer hit Watch your head. Un coup sur deux, c’est foiré, un coup sur deux, c’est du génie. Le garçon se cherche comme aurait dit Daniel Darc, mais il faudra au moins lui reconnaître un don du je-m’en-foutisme qui donne à ses chansons éparses l’air de petites bouées de sauvetage gonflées à la bouche, à chaque fois balancées à l’aveugle pour ceux qui se sont toujours trouvé cons en maillots de bain.

Le dernier titre en date, Troubled Mind, n’annonce aucun album à paraître, aucun featuring, aucun buzz à plusieurs centaines de vues, et c’est dans cet esprit 100% gratos que Rottier continue de tracer cette route à la fois chaotique et divine. Rottier n’a rien à vendre, et c’est précisément ça qu’on veut acheter. On veut du Rottier partout dans les supermarchés, du Rottier à la télé et un #Rottier sur Instagram pour remplacer tous les fake people qui saturent le tuyau de la pop. A la prochaine avec un nouveau hit des plages sans sable, Rottier.

 

3 commentaires

  1. the night when a punk saved ma wife, i was in a plane charter without cellfone but beaucoup de coke, il y a eu du petard a l’arrivée, l’atterisage personne s’en souvient, chemisettes blanches impeccables, contrôle + que bourrés, poignees de mains acolades, malettes, fric citrons, j’aurai oublie le punk, mais non, plus tard dans la chaude journée, il tente de se pendre car m’a femme a refusé de le pipé, on rentre a l’hotel RENAT, & la je suis obligé de la flinguer.

  2. fils de bourge coké, qui a eu le dur choix de faire de la pop psyché mal produite.
    Dommage que le talent ne vienne pas avec les sous de papa.

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