BRIAN JONESTOWN MASSACRE
Le mime Morrison

Il faudrait une certaine abnégation pour chroniquer chaque sortie du Brian Jonestown Massacre, 13 albums en 13 ans et toujours le même, ou presque. Entre temps nous avons fondé des familles, acheté un frigidaire et pour les plus chanceux un pavillon dans les Yvelines (sacrés veinards) ; tandis que lui, Anton, toujours là, a frappé son tambourin sur le quai de la gare. Toujours pas mort, toujours aussi perché. Pas très haut néanmoins. Et celui qui n’est pas venu avec sa bassine de drogue risque d’être vite largué.
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