Ce grand philosophe qu'est Gustave Parking l'a bien dit, "il est important de rire avec la victime contre le bourreau", avec le faible contre le fort. J'adore par exemple écouter Fra

Ce grand philosophe qu’est Gustave Parking l’a bien dit, « il est important de rire avec la victime contre le bourreau », avec le faible contre le fort. J’adore par exemple écouter France Inter car je suis sûr que l’on me parlera d’une voix rassurante des problèmes des pays en voie de développement. C’est la même chose pour mes emplettes: pas un voyage le vendredi au marché bio sans oublier de choisir des produits équitables. Je n’hésite pas à montrer mon empathie vis-à-vis des victimes du « système ».

Bien sur je suis tiers mondiste, anti-Sarko, constamment révolté contre le racisme, le sexisme, l’antisémitisme, l’homophobie, pour la paix au Moyen-Orient, la licence globale, les droits des sans papiers et ceux des femmes. Je suis mo-ti-vé par la vie de la cité à tel point que lors de l’entre-deux tours qui opposait Lepen à Chirac aux présidentielles de 2002, j’ai voté pour le second. Sans état d’âme bien sûr.

Mais que l’on ne se méprenne pas: je sais aussi tirer la langue et me montrer transgressif dans mes goûts. Je compte par exemple la compagnie Montalvo Hervieu parmi mes rebelles préférés, ils ont su amener le hip hop à l’opéra. En matière de rock, je kiffe The Gossip, lesbienne et antithèse d’un mannequin anorexique, j’adore. Mais je ne crache pas sur un bon groupe pop comme Diving with Andy ou Sliimy par exemple dont un journaliste des inrocks disait si bien « Jeune Français échappé de Saint-Etienne, Sliimy peint de rose et de jaune la bande-son de l’été ». En matière de classiques, je ne crache pas sur un bon Noir Désir (Bertrand Cantat à quand même des circonstances atténuantes vu qu’il est alter-mondialiste) ou un petit Manu Chao de derrière les fagots.

En matière d’art plastique, il faut que l’on me bouscule: c’est pourquoi j’adore Momus, qui n’a pas hésité à passer une journée à la Tate gallery à lire des formules chimiques pendant qu’une musicienne japonaise expérimentale passait son temps à passer son doigt autour d’un bol rempli d’eau afin d’obtenir des sons zens. À mon panthéon de l’art qui dérange, il y’a Steven Cohen Africain: blanc, juif,  homosexuel antisioniste qui n’hésite pas à se goder devant des images de nazis. Il ne faut pas oublier que la bête immonde n’a de cesse que de revenir.

Je ne suis pourtant pas un doux rêveur et je sais qu’une vie citoyenne commence par des petits gestes au quotidien, par exemple trier ses déchets, savoir féminiser son vocabulaire, dire « auteure », donner de son temps à des organisations caritatives, lutter au quotidien en sachant qu’il n’y a pas de petites initiatives. La croissance négative, l’anti-consumérisme et les toilettes sèches sont à mon programme.

Je suis pour la légalisation de toutes les drogues et pour le port du Burkini car on n’a pas le droit en tant qu’occidentaux arrogants d’imposer nos coutumes (on a quand même beaucoup à se faire pardonner). Je suis un habitué de la techno parade car c’est un bon symbole du vivre ensemble métissé dans la même énergie festive, la mixité culturelle, sexuelle et sociale. Comme le dit si bien Moby: « j’espère que mes enfants seront gay, car ils seront ainsi plus intelligents ».

Vous l’avez compris, je suis accro à l’utopie mais je sais que l’économie de marché peut être une bonne alliée pour peu qu’il y ait des patrons responsables, avec du goût pour la transgression et solidarité. Jacques Berger (que l’on ne présente plus) et Matthieu Pigasse (le nouveau patron des Inrockuptibles) en sont de bons exemples. L’un et l’autre ont toujours été des patrons responsables.

Je suis aussi un type très con, je ne pense jamais par moi même, je calque ma pensée sur ce qui semble être le moyen le plus sur d’obtenir une supériorité morale. On dirait que cette phrase de Baudrillard a été faite pour moi :

« Dépouillée de toute énergie politique, la gauche est devenue une pure juridiction morale, incarnation des valeurs universelles, championne du règne de la Vertu et tenancière des valeurs muséales du Bien et du Vrai, juridiction qui peut demander des comptes à tout le monde sans avoir à en rendre à personne ».

Qu’importe si je suis un clone parmi les clones, un être zombifié puisque je porte la tolérance en étendard. Je ne vois des nazis partout, alors que le national socialisme n’a existé que jusqu’en 1945. Depuis les néo-nazis et les anti-nazis vivent dans l’illusion. Ce que je suis par contre, ce n’est pas un individu mais juste la cellule d’un organisme cancéreux en pleine métastase. Que ce soit sous Genghis Khan, Golda Meir, Louis II de Bavière, le général Salazar, Kennedy ou Alexandre le grand, je suis un modèle caméléon qui à fait ses preuves. FFI le jour de la libération, je suis capable d’écrire pour « Je suis partout » en 41 et « Combat » en 57.

Sous la Rome antique je fais « Avé César », sous le troisième reich « Heil Hitler » et aujourd’hui « Yesss » avec le gras quand je trouve une place de parking.

Je n’aime rien puisque j’aime tout le monde, sauf les non-tolérants, c’est à dire ceux « pas cool » qui ne pensent pas comme moi.

Je suis celui qui participe au mythe de la démocratie en m’imposant comme un des nombreux rouages du totalitarisme. J’utilise la pitié et le sentimentalisme plutôt que la logique. Pourtant je suis on ne peut plus pragmatique puisque je parviens toujours à me faufiler et arriver à mes fins.

Je suis une grosse merde d’arriviste.

On me retrouve directeur de la programmation d’un festival rock, ou d’une structure culturelle officielle, rédacteur en chef d’un journal, prof d’histoire dans un lycée, ex-punk reconverti dans la techno, vidéaste subventionné, réalisateur de porno social, animateur de télé DJ, cocaïnomane le jour et grand mystique (Coran, nouveau testament ou Torah) la nuit.

En 2009 je suis donc cool mais pendant l’inquisition je n’aurai eu aucun problème pour torturer en bon aide de camp zélé de Torquemada.

Je n’ai pas d’amis, puisque mes semblables sont ensemble par intérêt à la suite à tout un processus de développement intellectuel. Je ne sais pas aimer ou détester un être humain pour sa nature profonde mais pour ce qu’il représente dans mon plan de carrière.

C’est idiot, le pragmatisme et la stratégie sont nécessaires pour survivre, voire régner, dans ce bas monde. Loin de moi l’idée de jeter l’opprobre aux ambitieux. Bien au contraire. Le talent, la culture et un visage accorte ne suffisent pas pour transformer ses rêves en réalité. Il convient d’avoir un minimum de stratégie, donc d’hypocrisie. Sauf pour ceux qui auraient décidé de suivre la voie de l’anachorète, de l’human bomber ou du martyr du Hezbollah. Mais mon postulat de base, mon but, a toujours été d’être un Kapo au service des illusions collectives du jour. Je suis toute la différence entre Ravachol et José Bové, Jules César et Berlusconi, Orson Welles et Cédric Klapish. Je ne suis donc pas pragmatique, mais je suit plutôt la politique du chien crevé en train de suivre le courant. Que je sois FN, UMP, PS, NPA ou tout autres groupuscules n’a que peu d’importance. Je suis dans l’illusion, le mensonge le plus gros étant celui fait à moi-même. Je ne suis qu’une fourmi.

43 commentaires

  1. Il n’y a aucune solution à l’ensemble de ces problèmes.
    Il n’y en a jamais eu.

    Le problème du panurgisme, c’est que l’ennemi est invisible, c’est la masse. C’est même d’ailleurs intéressant, dans le papier, dans la comparaison à Hitler, parce qu’on voit que la masse se trompe souvent, se laisser bercer, et qu’il n’y a aucune raison que ca change.

    Dans ce type de situation, seuls les gens qui étaient déja lucides réagissent, les autres ne sont, par définition, jamais d’accord.

  2. L’article est intéressant et bien écrit, mais repose, à mon avis, sur un postulat de départ faussé, celui d’après lequel il existerait d’un côté la masse et de l’autre les rebelles.
    La masse, c’est juste la coalition temporaire de goûts ou d’intérêts, ça n’a pas d’existence propre. (enfin je crois)
    Et d’autre part, ce genre d’article suppose que forcément le rédacteur se situe d’après lui hors de la masse, dans une sorte d’élite rebelle, qui écoute et pense autrement. Et ça non plus je n’y crois pas.
    A un moment ou un autre, on finit forcément par aimer Gossip comme tout le monde (ou Polnareff ou Bowie ou n’importe qui d’adulé par la foule)
    Sinon, vous aimez Brahms?

  3. Soochie pas du tout. Je désignait plutôt les pro de l’anticonformisme, les rebelocrates si tu préfères. Tu vois je préfère 100 fois voir un concert de Britney Spears qu’un concert de Camille. Mon propos visait plutôt ceux qui justement se parent d’un « supériorité morale ».

  4. Alors, Jean-Emmanuel (si je peux me permettre cette familiarité) aimer Britney ou Camille, c’est pareil pour moi. Mais ce que vous n’aimez pas c’est la bien-pensance si j’ai bien tout suivi. Je vais avoir du mal à expliquer ça, mais ça n’est qu’une question de niveau, je crois, on est toujours le rebelle ou le bien pensant de quelqu’un. J’imagine un grand cercle : adorateur de Britney spears, un plus petit adorateur de Camille, un encore plus petit adorateur de Grizzly Bear, un encore plus petit adorateur de Koudlam etc etc, tu vois ce que je veux dire, c’est sans fin. On est toujours le rebelle de quelqu’un est le bien pensant d’un autre. En fait, faut tracer son chemin en se fichant de tout ça, je crois. (je ferais mieux d’aller me coucher, aussi).

    Et Bester, les jeunes filles ça n’existe plus depuis Kleist, ce ne sont que des succédanés de nos jours. (ça vaut vraiment le coup que je le lise ton truc?)

  5. Et j’ai oublié de dire : je déteste Camille, et Britney Spears (en fait je les déteste même pas, je m’en fiche)Et aussi j’aime beaucoup Grizzly Bear et Callahan, bobo ou pas, rien à battre, j’aime ça.
    Et aussi j’aime beaucoup le cidre brut, mais là, ça doit commencer à se voir. Bonne nuit, bisous.

  6. Je crois que ca vaut le coup oui. Ca m’a gentiment ravagé la gueule, en dépit du fait que cela n’apporte aucune réponse.

    PS.Vu l’heure tardive et sans trop réfléchir, je ne sais pas trop ce qui est pire: Aimer Camille ou la critiquer, je crois que les deux points de vue se valent.

  7. Vois-tu Jeannot (tu permets que je t’appelle Jeannot?) bon, Camille, c’est tellement petit petit minuscule, qu’il faut même pas en parler. Faut juste se taper sur la poitrine en cadence en imitant le cri du gorille en rut. Gaaaaaaaaare à Camiiiiiiiiiiiillleuuuuuh…

    PS : je lirai.

  8. Quel abruti ce Ooh-oOH-Man

    Ce fâder tout ces kapos du politiquement correct c’est pénible-
    à croire qu’ils ont bien été dressé !!

    si j’écris un prochain article « polémique » (sic) pour Gonzaï hop, commentaires désactivés, ce sera plus simple!!

  9. Bah non, justement. Ecrire un article « polémique » sans les commentaires, c’est refuser le débat, c’est refuser la contradiction, je ne suis pas d’accord.

    Ooh-Ooh Man est l’un des plus fidèles lecteurs du site, un peu de respect je t’en prie.

    Logiquement, quand on écrit un article définitif, on ne s’étend pas dans les commentaires..:)

  10. oui bien sur jean emmanuel, mais tu sais le mieux c’est encore de l’écrire dans sa tête. Comme ça tu seras sur de ne pas être exposé à tous ces gens de l’industrie of kool dont manifestement nous faisons partie
    retourne toi peut être qu’il y en a un derrière toi!
    nan serieusement si tu tapes fort admets au moins que les gens ne soient pas d’accord avec toi

    « Si de temps en temps on se contentait d’être un peu plus honnête les uns avec les autres ce serait déjà un grand pas- »

  11. Désolé Bester je ne crois pas aux vertus des débats participatifs-
    En fait je pense même que c’est un peu la « plaie » du monde moderne, le coté débat permanent. Une illusion de débat car je ne changerais pas d’un iota ma position & mon contradicteur non plus-
    Donc, cela ne sert à rien-
    vraiment…

  12. Bonne idée de désactiver les commentaires et du même coup la tentation de perdre du temps (à les lire, les écrire). Du temps pour relire Philippe Muray par exemple.

  13. Au fond, Jeannot, tu devrais vivre en province. Chez moi, par exemple, il n’y en a pas tant que ça des gens comme tu décris dans ton article.
    Et puis, je ne le trouve pas si polémique que ça, cet article, les idées en sont plutôt frappées au coin du bon sens. Les exemples sont un brin outranciers, mais c’est le genre qui veut ça, je suppose. Par contre, je sais pas ce que c’est que cet acharnement fort mal venu contre les prof d’histoire en lycée qui aiment écouter Gossip…

  14. Bon, ben puisqu’il faut jouer les intellectuels, moi je voudrais juste vous rappeler ceci :

    « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. »
    ( Groucho Marx )

    Débat déjà vieux d’un peu plus d’un siècle et qu semble quand même tourner en rond…
    Même si cet article est très passionnant…
    A mon hmble avis, le problème, ce sont les médias.
    Et puis, ne savez-vous pas que les mots sont futiles?
    Comme les trois-quart de ce qui se fait en art, toutes catégories confondues…
    Parce que, cher Monsieur Deluxe, on ne peut quand même pas écrire un papier aussi brillant et avouer sans avoir honte kiffer Gossip, ce truc qui brasse du vide.
    Comme Dead Weather. Comme Creature. Comme Britney Spears. Comme le dernier Kings Of Leon.
    Et en ce qui concerne Camille, je dois dire que j’ai été jaloux un temps de toute cette inventivité, de cette baise impudique avec le rythme, cette insolence, quoi.
    Et puis après avoir vu son dernier spectacle j’me suis dit : « finalement la petite, elle en a sous le capot… »
    Pour finir, c’est vrai cette histoire de « on est toujours le bien-pensant de quelqu’un d’autre ».
    Par exemple, moi, après vous avoir lu, je pourrai vous faire le reproche d’une approche un peu trop bien-pensante de la crtique de la bien-pensance.
    Le mieux, ce serait de résumer le tout en quelques lignes, comme ça on ne s’embarasse pas avec tous ces étalages de phrases :

    « Si vous n’aimez pas la ville,
    si vous n’aimez pas la campagne,
    allez vous faire foutre! »

  15. Il suffirait de retirer Gossip de l’article pour que tout le monde soit d’accord, si j’ai bien compris…
    Ce groupe a-t-il du succès JUSTE parce que la chanteuse n’est pas une anorexique hétéro? Faut-il s’extasier en penchant un peu la tête, très paternaliste, parce qu’une grosse lesbienne se fait entendre? Pourquoi n’y a-t-il aucun groupe de popeux atteints de phocomélie? Pas assez glam? Et les trisomiques alors? La mafia gay empêche-t-elle les handicapés de prétendre à la couronne de la différence? Faut-il laisser des commentaires et passer pour un chantre de la démocratie moderne avec pour seul effet de diluer un article dans le n’importe quoi?

  16. Sur le thème des commentaires, j’ai déja tranché voila 2 ans en optant pour la liberté d’expression. Rappelle toi JED, il n’y eut qu’une seule exception, pour Dantec.

    La vraie classe, selon moi, reste d’écrire un papier qui n’appelle aucun commentaire de l’auteur par la suite.

  17. Et bien je ne suis pas d’accord avec toi BST je dois être extrêmement vulgaire et peu classe-

    Désolé d’être un méchant peu élégant qui n’aime pas la démocratie participative et le débat égalitariste.

    Pour la prochaine fois-je préférerais pas de commentaires-
    Voilà

    C’est mal??

  18. nan mais franchement il faut arrêter les conneries
    ce n’est pas parce que tu as des critiques que toutes les personnes qui en sont les auteurs sont dans le concensus mou

    c’est quoi ce délire parano.
    perso je suis plutôt connu pour avoir une grande gueule ( comme la majorité des gens qui écrit ou réagit chez gonzaï)
    et j’ai des avis bien tranchés
    par contre il m’arrive de changer d’avis, d’évoluer au fil d’une discussion. Je ne sais pas, par exemple, je peux trouver un artiste quelconque jusqu’au jour ou je vois la vierge en live grâce aux conseils d’un proche avec lequel j’ai des discussions.
    Politiquement parlant, merci Desproges, je suis de drauche dégagé tendance anar gueulard, ce dont je ne suis pas fier tous les jours. je suis certainement à tes yeux un mouton, une sombre merde intégrée dans la grande mascarade moderne de la récupération. Mais rassure moi tu fais bien quelque chose dans la vie non ? tu remplis bien ne serait ce qu’un minimum du contrat social ?

    et puis merde, j’en ai marre de me faire insulter gratuitemen, tu veux du cash, tu vas en avoir :
    je trouve ton article bien écrit ( ça je l’ai déjà dit) mais le propos est d’une connerie intersidérale qui me ferait presque avoir de la sympathie pour la branchitude dont camille a fait l’objet à l’époque du fil ( c’est dire !!!!!!)

    et tes réactions sont encore plus connes, intolérantes (oui je sais c’est un gros mot pour toi) et encore plus débiles et bas du front qu’un cortège du FN pour la fête de jeanne d’Arc

    voilà si tu veux de la surenchère je suis ton client
    j’ai tout un tas de formules bien connes et définitives à ton service

  19. Merci Monsieur DELUXE! Ce qui est vraiment pénible dans cette affaire c’est de devoir supporter des individus qui vous démolissent la tête avec la dernière pensée à la mode, la dernière indignation convenue, le dernier combat anti machin chose… sans y avoir jamais auparavant accordé la moindre attention, et qui soudainement vous font la morale, en s’auto accordant des bons points et vous écrasent de leur mépris de petits bourges autosatisfaits. Toujours gagnants! Merci aux maîtres de monde avec leur nouveau déguisement. Un gauchiste de droite pop

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